Soigner les maux de tête : remède et astuces

Les maux de tête touchent des milliers de personnes en France. Supportable, lancinante, locale ou diffuse, la douleur est souvent mal interprétée. Comprendre ce qu'elle traduit permet de mieux prendre en charge le mal de tête et donc de trouver un remède efficace.

Le mal de tête qui s'installe progressivement est propablement une céphalée de tension psychique. Celle-ci survient après une forte concentration sur une tâche, après un événement désagréable ou en période de conflit. La douleur est bilatérale, diffuse et pesante au niveau du front et des tempes. Dans ce cas, la relaxation et le message au niveau des tempes sont le maître mot. Les infusions notamment au thym peuvent aussi soulager la douleur.

Si vous êtes enrhumés ou grippés : ces atteintes virales sont responsables de nombreux maux de tête. La douleur ne dure pas plus de trois jours. Dans ce cas, vous pouvez vous soulager avec des médicaments antidouleur pour faire baisser la fièvre ou la grippe.

Remède contre le mal de tête (céphalée) d'intensité moyenne. On est fatigué, parfois nauséeux. Souvent ce type de mal de tête survient après une fête, une sortie.... En cause, des troubles digestifs s'il s'accompagne de ballonnements ou constipation. Le remède : un antalgique simple type paracétamol.
Pour ceux qui préférent les recettes de grand-mère :
Soigner le mal de tête avec les huiles essentielles : Par voie orale : 1 goutte d'HE de citron, mandarine ou marjolaine sur un petit morceau de sucre deux à trois fois en une heure.

Massage : un mélange d'huile essentielle de menthe poivrée (10ml), lavandin super (5 ml), basilic exotique (5 ml). Massez vous sur les trempes
Autre méthode : Buvez un verre d'eau et ensuite vous pouvez presser la tempe du côté douloureux, frictionner le front avec une boule de menthe et appliquer un gant de toilette très froid ou très chaud, selon ce que vous supportez le mieux

N.B : Si le mal de tête continue, vous pouvez aussi prendre des anti inflammatoires non stéroïdiens (doliprane, aspirine, neurofen etc.).

Après un effort visuel, la céphalée s'intensifie quand les yeux bougent. En cause : une fatigue oculaire ou un trouble de l'accommodation. À faire : Regardez régulièrement au loin pour reposer la vue ou faire des séances d'orthoptie.

Une douleur très localisée et intense fait rechercher un problème dentaire, notamment la poussée des dents de sagesse. Consultez rapidement un généraliste, puis un dentiste

Au réveil, la nuque et le cou font mal. La douleur remonte jusqu'au sommet de la tête, s'accentue lors des mouvements. C'est peut-être une céphalée cervicale causée par un torticolis ou de l'arthrose.

Se coiffer fait mal. Un élancement de la nuque jusqu'au coin interne de l'œil évoque la névralgie d'Arnold (douleur sur le trajet d'un nerf).

La céphalée de tension chronique - La douleur enserre la tête comme un casque et survient plus de quinze jours par mois. Nerveuse, pas artérielle - elle se manifeste chez des personnes anxieuses. Elle ressemble à une migraine, mais ne répond pas aux mêmes traitements. Elle se soulage par des antidépresseur à faibles doses.

C'est une migraine ! Violente, souvent battante et d'un seul côté du crâne, parfois avec des troubles visuels ou auditifs (aura). Handicapante, elle peut s'accompagner d'une intolérance à la lumière et au bruit, mais ne provoque pas de malaise. Voir l'article sur la migraine

Les cas où il faut consulter rapidement : Une douleur frontale ou maxillaire après un rhume est signe d'une sinusite. Une douleur très intense apparue brutalement comme un coup de tonnerre.
Chez l'enfant, une céphalée violente avec vomissements, raideur de la nuque, suggère une méningite infectieuse. La douleur vise l'œil et il est rouge ? C'est peut-être un glaucome.
Les tempes battent, la face et les yeux sont rouges, le nez saigne ou un vertige s'annonce ? C'est une urgence, il peut s'agir d'une poussée de tension violente, un des signes de l'hypertension. Douleur continue qui ne passe pas.