Soigner le psoriasis
Le psoriasis est une affection touchant 1 à 2% de la population en France, elle se caractérise par des lésions roses ou rouges, aux abords bien délimités dont la surface est composée de lamelles épidermiques qui se détachent de la peau.
Le psoriasis commence généralement chez l’adulte jeune, mais peut se déclarer dans la petite enfance, surtout s’il existe déjà des cas dans la famille.
Un psoriasis peut se déclarer juste après une agression cutanée de n’importe quelle nature, infection ou traumatisme. Les zones les plus souvent touchées sont les coudes, les genoux et le cuir chevelu. On peut cependant le voir un peu partout même sur des zones intimes.
Les causes de ces lésions sont mal connues car souvent multifactorielles
Parmi ces facteurs, des perturbations psychologiques et environnementales. D’autres théories planchent aussi sur la piste d’une anomalie de fonctionnement du système hormonal et du système immunitaire dû à des disfonctionnement génétiques.
Les traitements de la médecine qui sont proposés peuvent avoir une action locale ou générale. Les médecins ont aussi observé une action positive du soleil sur cette maladie de la peau et plus particulièrement les rayons ultraviolets A et B (photothérapie).
Des nouvelles thérapies sont mises au point notamment la biothérapie mais cela coût cher.
Si ça ne marche pas : des rétinoîdes ou immunosuppresseurs sont utilisés pour traiter la le psoriasis.
Cures Thermales : Des stations thermales ont élaboré des cures dédiées aux psoriasiques. On appelle ce traitement : l’héliothérapie.
Très recommandées, elles permettent une véritable réoxygénation de l'organisme.
En homéopathie : les remèdes homéopathiques agissent globalement sur les causes, le psychisme, les conditions de vie et la manifestation pathologique. C'est pourquoi, il est nécessaire de consulter un homéopathe, qui établit une ordonnance adaptée.
En phytothérapie : La camomille allemande a été reconnue efficace pour soulager l'inflammation cutanée due au psoriasis car elle contient des flavonoïdes et huiles essentielles aux propriétés anti-inflammatoires
Les gestes qui apaisent les démangeaisons : Pour nettoyer le visage, utilisez vos doigts (propres) et une lotion, crème ou un lait pour peau intolérante. Essuyez les parties touchées par l'infection par tapotements, sans frotter, avec un tissu en papier pour ne pas l'irriter davantage. Il est aussi important de nourrir sa peau avec une crème émolliente (très hydratande).
En résumé : Le psoriasis est une maladie souvent génétique qui se déclare à la suite d'une forte émotion ou d'un événement traumatisant. Il n'est donc absolument pas contagieux.
Il peut y avoir surinfection des plaques par des mycoses, ce qui complique d'autant le diagnostic. Dans ce cas, un double traitement s'impose. L'idéal est d'en parler avec votre dermatologue pour élaborer un traitement à la carte
Les zones intimes touchées par le psoriasis : Le psoriasis génital est presque toujours associé à un autre type de psoriasis pouvant toucher le cuir chevelu, le torse, les coudes, les plantes des pieds, les paumes des mains... Dans les régions génitales, il se présente sous forme de plaques rouges plus ou moins macérées. La peau pèle légèrement ou pas du tout. En revanche, chez les hommes, elle présente souvent, au niveau de la verge, un phénomène de Koebner : les plaques rouges apparaissent suite à un traumatisme physique (comme une relation sexuelle).
À localisation particulière, traitements adaptés. On utilise des dermocorticoïdes de façon discontinue (afin d'éviter toute dépendance ou effets secondaires). Il existe également des émollients, des crèmes hydratantes pouvant aider durant les périodes entre les poussées. Mais les dérivés de la vitamine D sont à proscrire : trop irritants. De même, les traitements ultraviolets (PUVA) sont déconseillés dans ces régions extrêmement sensibles aux radiations. Une erreur classique trop souvent commise : il ne faut jamais interrompre le traitement sans l'avis du médecin.
Il peut y avoir surinfection des plaques par des mycoses, ce qui complique d'autant le diagnostic. Dans ce cas, un double traitement s'impose.
