En quoi consiste l'intervention ?
Elle a lieu en ambulatoire. Un gel anesthésique est déposé sur l'œil, puis une petite incision est réalisée. Le chirurgien ophtalmologiste retire le cristallin lésé qui est fragmenté et aspiré (grâce à un appareil de phacoémulsification), mais il laisse son enveloppe en place. Ceci pour y insérer par l'incision pratiquée une lentille souple intra-oculaire ou implant.
Le tout dure en général quinze minutes. Si les deux yeux sont atteints, un délai minimum de deux semaines est respecté entre l'opération de chaque œil.
Quel risque ou complication ?
Il n'est pas nul, et on n'opère pas si les résultats risquent d'être décevants. Quoique rarissime, le risque d'infection existe. Une petite gêne passagère à l'endroit de la cicatrisation est fréquente.
Et après l'operation ?
Le patient sort du bloc sans pansement, avec une coque transparente pour protéger l'œil la première nuit et une ordonnance de collyres anti-inflammatoires et antibiotiques pour deux à trois semaines.
La vision est retrouvée en 24 à 48 heures, mais se stabilise en moyenne en trois à 5 quatre semaines. Les activités peuvent être reprises très rapidement
Le choix de l'implant
• L'implant monofocal traite la cataracte et ne peut corriger qu'un seul pan de la vision, en général celle de loin, obligeant à porter des lunettes correctrices de près.
• L'implant multifocal corrige la cataracte, les troubles réffactifs (myopie, hypermétropie) et la presbytie, ce qui peut permettre une vision sans lunettes. Mais les résultats étaient jusqu'à présent inconstants. Outre une possibilité parfois d'image parasite, de dédoublement de la vision, ou de phénomène de halo, la correction visuelle pouvait se montrer insuffisante.