Comprendre pour mieux utiliser les médicaments anti douleurs ?

Les médicaments anti douleurs sont très utilisés en France en automédication. Pourtant, ils ont des molécules très actives. Mal utilisés, ils peuvent causer des dégâts souvent irréversibles notamment dans l'estomac. Il faut donc faire très attention et toujours demander si possible l'avis de son médecin. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques indications très importantes à connaître avant de choisir un médicament pour une douleur quelconque.

Le paracétamol :
Le paracétamol est un médicament antidouleur qui est en vente libre dans les pharmacies. 500 ou 1000 mg, il est décliné sous différents noms : Dafalgan, Doliprane ou Efferalgan etc.
Il permet de lutter contre les douleurs musculaires (courbature, mal de dos) et les céphalées simples.
En cas de douleur, c’est le premier antalgique conseillé sauf s’il y a contre indication chez l’adulte comme chez l’enfant. Ce médicament agit uniquement sur la douleur alors que les AINS combattent l’inflammation responsable de la douleur.

Il présente très peu de risque et il est souvent bien toléré même chez les enfants et les femmes enceintes.
Il faut cependant éviter le risque de surdosage en lisant bien les notices d’utilisation. Par exemple, il faut éviter de dépasser les 4g en 24 heures et espacer les prises d’au moins 2 heures pour 500 mg et 4 heures pour 1000 mg.

Pour les femmes enceintes notamment ceux qui entament leur deuxième trimestre de grossesse, il faut limiter les prises de paracétamol au strict minimum.
Pour les personnes atteintes d’hépatites, il faut demander l’avis de votre médecin car à haute dose, il peut fragiliser le foie.
Chez l’enfant, il faut aussi respecter le dosage : On donne de 60 à 80 mg par kilo et par jour, répartis en quatre prises.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS): Ibuprofène, aspirine, le kétoprofène etc.
Les anti-inflammatoires sont non stéroïdiens sont des médicaments qui agissent sur l’inflammation en inhibant certains enzymes.

Dans cette catégorie de médicament antidouleur, on trouve entre l’ibuprofène et l’aspirine
L’ibuprofène regroupe des médicaments comme l’Advil, nurofen, spifen, spedifen etc. Certains nécessitent une ordonnance comme le spifen, nureflex etc. et d’autres non comme le nurofen.
Ces médicaments sont dosés soit en 200 mg ou 400 mg. Plus l’intensité de la douleur est forte, plus le dosage est souvent élevé.
Ces médicaments soignent les maux de tête, les douleurs articulaires (nifluril) et les règles douloureuses sauf s’il y a contre indication.
Dans tous les cas, il faut respecter les dosages. Par exemple avec l’ibuprofène, il faut attendre 4 heures entre deux comprimés.

Enceinte, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont formellement contre-indiqués à partir du sixième mois de la grossesse, car ils peuvent retarder l’accouchement, prolonger le travail ou accroître l’hémorragie. Cela inclut l’aspirine, l’ibuprofène et autres AINS.
Il est aussi déconseillé d’utiliser de l’AINS et particulièrement l’aspirine lorsqu’on a un estomac fragile, lorsqu’on est âgé (60 ans et plus), on a des règles ou bien lorsqu’on vient de subir une opération.
Enfin, l’ibuprofène est incompatible avec certains médicaments comme les anticoagulants.

Les antispasmodiques
Ce ne sont pas des antalgiques à proprement parler. Cependant, ils agissent sur les contractions des muscles involontaires et aident à soulager certaines douleurs.
Par exemple, on trouve dans cette catégorie, des médicaments comme le spasfon qui permet de diminuer les maux de ventre notamment les crampes d’estomac et les spasmes.
Pour connaître le dosage, il faut mieux se référer à la notice car ils existent plusieurs types d’antispasmodiques.