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Comprendre l'AVC pour mieux limiter les risques !

Par définition, l’AVC (accident vasculaire cérébral) est un déficit neurologique soudain d'origine vasculaire causé par un infarctus ou une hémorragie au niveau du cerveau. Ces accidents peuvent causer beaucoup de dommage dans le cerveau.
Depuis quelques années maintenant, les AVC font l’objet d’une plus grande attention au niveau sanitaire et de la prise en charge. On arrive donc de plus en plus à l limiter les conséquences grâce notamment à des soins actifs.
Dans cet article, nous allons essayer de comprendre comment se produit ce type d’accident, comment les malades sont prises en charge, comment prévenir l’AVC etc.

1 - Qu’est ce que l’AVC ?
Deux grands types d’AVC se présentent : l’infarctus et l’hémorragie cérébrale
- L’infarctus : il représente 80% des accidents vasculaire cérébrale ; survient si un caillot bouche une artère ou une veine (ce qui empêche brutalement le flux sanguin d’irriguer une partie du cerveau)

- L’hémorragie cérébrale : c’est lorsque une artère se rompt et cause la formation d’un hématome dans le cerveau

Les signes d’alertes les plus fréquentes
• Trouble soudain de l’équilibre, chute
• Perte soudaine de la vision
• Maux de tête violents et intenses
• Perte de la motricité ou de la force (bras, jambe, face, totalité d’une partie du corps)
• Perte de la sensibilité d’un membre
• Difficulté soudaine à s’exprimer ou à comprendre

Deux numéros d’urgence à connaitre : le 15 ou le 112 (n° d’appel d’urgence européen).
Des unités neuro-vasculaires sont en liaison avec ces 2 numéros d’urgence.
Contactez rapidement un de ces deux numéros si vous constatez certains signes cités ci-dessous.

Les conséquences
Un accident vasculaire cérébral peut avoir plusieurs conséquences.
• des troubles moteurs qui peuvent entrainer des hémiplégies (paralysie d’un membre ou plus sur une moitié du corps)
• des troubles visuels
• des altérations
• Perte de sensibilité
• troubles du comportement
• troubles intellectuels

2 - Comment l’AVC est-il prise en charge en France ?
La prise en charge d’une AVC est l’une des procédures la mieux étudiée dans le milieu hospitalier car chaque seconde compte.
En effet, c’est durant les quelques minutes qui précèdent l'accident que tout se joue. Il faut donc que les choses aillent vite et que le diagnostic ait rapidement lieu afin d’orienter le malade faire une unité spécialisée (unité neuro-vasculaire pour les AVC).

Que fait-on pour atténuer les séquelles ?
On récupère en général naturellement dans les premières heures et jours qui suivent l’AVC.
Si, après plusieurs jours, une récupération naturelle ne se manifeste pas, il faut absolument subir des séances de rééducation (30% des victimes en bénéficient).
Cette rééducation a lieu dans un centre spécialisé où le malade est pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (médecins spécialistes en rééducation, orthophonistes, kinésithérapeutes etc…).
Le but de cette rééducation est d’amener le patient à devenir autonome dans la vie quotidienne à domicile (faire sa toilette, se vêtir, réchauffer son repas etc...).
D’après certaines études, le pourcentage le nombre de personnes qui reste très dépendantes physiquement à la fin du séjour dépasse les 40%.

3 - Comment diminuer les risques d’AVC ?
Pour diminuer les risques d’AVC, il faut éviter d’être en
hypertension
• surpoids, la sédentarisation, alimentation trop riche en acide gras saturé
• athérosclérose
• excès de cholestérol, le diabète
Il est fortement conseillé d’éviter de fumer, car les fumeurs peuvent être beaucoup plus exposés à des risques d’AVC que les autres.

4 - Y a-t-il une vie après l’AVC ?
Oui
Evidemment, si vous êtes gravement atteints, il faut tout réorganiser ou que la famille le fasse pour vous.
Mais la vie continue.
Côté rééducation, il faut continuer les séances de rééducation : kinésithérapie, orthophonie etc.
- Faire des exercices d’étirements
- Avoir une activité physique ( le plus conseillé est de marcher 30 minutes par jour / 3 fois par semaine sans forcer)
- Utiliser des mouvements et gestes lents
Mais en plus, il faut aménager le domicile pour éviter des chutes, dégager les passages

Quels sont les aides sociales ?
A votre retour à domicile, vous aurez la possibilité de bénéficier de certains avantages :
- Un temps partiel au travail pendant quelques mois, que l’on appelle mi-temps thérapeutique
- Possibilité avec l’employeur d’envisager une adaptation au poste de travail
- Possibilité de percevoir une pension d’invalidité
- Aide d’une tierce personne, matériel spécialisé (en cas de besoins liés au handicape)
- Prise en charge des soins médicaux, médicaments, visites de l’infirmière, séances de rééducation, en cas de séquelles.

Comment améliorer ses capacités intellectuelles ?
Certains troubles intellectuels peuvent subvenir après une AVC, comme par exemple : troubles du langage, de la mémoire, de l’attention, de la concentration, de l’orientation etc.…
L’orthophoniste vous aidera à surmonter ces troubles.

• En ce qui concerne les troubles du langage, on parle d’aphasie. Il existe deux grands types d’aphasie :
L’aphasie fluente : la personne parle beaucoup mais cela reste incompréhensible.
L’aphasie non fluente : la personne ne s’exprime pas du tout, ou uniquement par quelques mots.

• Pour les troubles de la mémoire et de la concentration : les souvenirs du passé et des connaissances générales restent souvent intactes. Mais le problème va se poser sur court terme ou mémoire de travail.

• Les modifications du comportement : cela peut choquer l’entourage parfois.
Après un AVC, les personnes qui changent de comportement peuvent se montrer agitées, apathiques ou encore désobéissantes, ne plus respecter les règles sociales de base etc.

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