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La phobie sociale, c'est quoi ?

Loin d'être une source de plaisir et d'enrichissement, les relations aux autres sont, pour les phobiques sociaux, synonymes de peur, voire de honte. Dans ce cas, comment soigner et vaincre la phobie sociale ? Il faut savoir que des traitements existent comme la Thérapie cognitive et comportementale (TCC).

Les causes de la phobie

Peur de pendre l'ascenseur, l'avion, peur des gens et des animaux... Les phobies sont extrêmements courants et concernent environ 10% de la population. Les manifestations sont l'angoisse, la transpiration, la bouche sèche, les vertiges, les malaises...

Mais comment expliquer cette maladie. D'après les psychologues, Il existerait une vulnérabilité génétique et psycho-biologique à la phobie sociale. Mais les gènes n'expliquent pas tout : Les phobiques sociaux auraient aussi été confrontés dans l'enfance à des événements de vie les ayant fragilisés (par exemple, une humiliation par une maitresse d'école devant d'autres enfants...).

Quoi de plus banal que d'aller acheter une baguette de pain

Pour certaines personnes, ce simple geste est vécu douloureusement : à la caisse, elle a l'impression que les clients qui patientent derrière elle la dévisagent méchamment et vont l'agresser.

Prendre la parole en public, passer un entretien d'évaluation, engager une conversation avec des inconnus... Pour certains, de nombreuses situations de la vie quotidienne peuvent en effet devenir sources de gêne, voire de honte.

Cette peur exagérée et irrationnelle du jugement et de la critique d'autrui apparaît très souvent à l'adolescence et vers 20-25 ans. Lorsqu'une personne ne redoute qu'une seule situation sociale, on parle de phobie sociale spécifique. En revanche, quand la peur se manifeste dans de multiples contextes, il s'agit de phobie sociale généralisée.

Ces troubles peuvent être vécus avec plus ou moins d'intensité : de la simple gêne à l'attaque de panique. Certains individus sont dans un tel état d'angoisse qu'ils finissent par ne plus sortir de chez eux. Parfois, les peurs s'articulent autour de symptômes physiques : une personne peut être terrifiée à l'idée de rougir devant ses semblables, voire de trembler ou de transpirer

De la phobie à la dépression :

Les phobiques sociaux se focalisent volontiers sur leur ressenti : après avoir été confrontés aux situations stressantes, ils s'autocritiquent férocement, égrènent des pensées négatives... Le sentiment de honte n'est jamais très loin. Par ailleurs, nombre d'entre eux sombrent dans un état dépressif.

Renseignement www.aftcc.org
Dans un premier temps, les patients sont invités à identifier les situations redoutées et les évitements qui en découlent. Puis, accompagnés d'un thérapeute, ils sont exposés progressivement à ce qui leur fait peur. Parallèlement à ce travail comportemental, on leur apprend à combattre leurs pensées négatives, à être plus tolérants avec eux-mêmes... Ces thérapies sont efficaces dans 70 % des cas. Le nombre des séances est fonction de la sévérité et de l'ancienneté des troubles. À noter que des antidépresseurs sont parfois préscrits en complément de la psychothérapie.

 

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