Prise de parole en public, contrôler son stress et ses angoisses
Présentation orale, exposé, réunion, les situations qui engendrent de l’angoisse lors d’une prise de parole en public sont nombreuses.
Pour devenir un bon orateur ou se sentir tout simplement à l’aise dans ce type de situation, il est primordial d’apprendre à canaliser ses peurs, son stress et ses angoisses. Dans cet article, nous allons énumérer quelques techniques simples qui permettent de surmonter ces états d’anxiété et gérer ses émotions lorsqu’on intervient en public.
Savoir accepter et reconnaître ses angoisses
Pour affronter une peur ou une situation potentiellement angoissante, il faut savoir identifier les facteurs déclenchants.
Dans cet exemple précis, il s’agit de la prise de parole en public. Face à cette situation inconnue, le cerveau nous alerte qu’il y a une situation dangereuse. Apparaît alors la peur qui est la résultante de nos angoisses. Cette peur sociale se résume essentiellement à la peur du jugement de l’autre : crainte d’être observé, évalué, d’apparaître inintéressant, inculte…
Pour affronter cette peur, il faut dans un premier temps apprendre à les reconnaître et à les accepter. Il faut se convaincre que cette peur est nécessaire. Son rôle est de m’alerter contre les dangers à venir.
En faisant ce premier pas, on commence déjà à prendre les choses en main et à agir dans le bon sens. Admettre et comprendre comment marche la peur nécessite un gros travail d’auto-évaluation. En général, l’exercice consiste à repérer les points de fixation de l’anxiété et à en faire une liste.
Se désolidariser de sa peur
Pour se libérer du stress et de la peur, il faut savoir dépersonnaliser les enjeux pour se concentrer sur ces objectifs.
Pour cela, il faut en parler et mettre des images ou des mots sur cette peur. La parole doit vous permettre de libérer vos angoisses.
N’hésitez donc pas à en parler avec des collègues de travail, des amis ou des membres de la famille.
En verbalisant sa peur avec des personnes qui vous écoutent ou qui vivent la même situation que vous, cela vous permettra de débloquer vos tensions, votre stress et donc l’angoisse. De tout manière, plus vous restez seule avec vos craintes, plus la peur se développera.
Bosser à fond son exposé
Pour parer à toutes questions embarrassantes, il faut apprendre à multiplier les registres de réponse. Pareil, pour éviter d’être désarmé devant un interlocuteur, il faut s’approprier son projet ou son exposé.
Pour cela, il faut connaître son sujet sur le bout des doigts. S’il s’agit par exemple d’un exposé, il faut connaître son plan par cœur et se poser toutes les questions que l’interlocuteur est susceptible de vous interroger.
La veille, il faut s’entraîner devant un miroir ou devant vos amis ou la famille à exposer l’ensemble du sujet.
N’hésitez pas à demander que vos amis vous fassent des remarques sur votre façon d’exposé, votre tonalité, votre gestuelle ou vous poser des questions de fond. Ainsi, vous apprendrez à maîtriser votre contenu et votre timing.
Le jour de l’exposé, pensez à venir plutôt pour vérifier que tous les matériels fonctionnent correctement (projecteur, ordinateurs…).
Enfin pour permettre à vos interlocuteurs de bien suivre l’exposé, distribuez leurs, un plan ou des schémas.
Se raccrocher à des images positives
En sophrologie, on apprend souvent à associer des images positives à une situation périlleuse : C’est ce qu’on appelle les images bouées.
Ces images tendent à substituer progressivement des représentations positives aux sensations de peur.
Cela limite donc la montée en puissance d’une émotion ou d’un processus de peur et contribue à vous permettre de vous relaxer. La maîtrise de la respiration est aussi un bon moyen de diminuer la tension du corps et d’évacuer les représentations négatives. Quand les muscles sont relâchés, la peur diminue et l’exposé peut se dérouler sur des bases sereines.
D’autres méthodes permettent à se libérer de ces angoisses. Parmi eux, on peut noter la méthode Coué. Celle-ci permet entre autre à mieux contrôler ses pensées et ses états d’anxiété.