La peur du vide, c'est quoi ?
On n'ose pas se rapprocher du balcon, des fenêtres, on redoute les avions, voir des ascenseurs. Si vous avez ce type d'appréhension, il faut consulter car vous faites sûrement partie des personnes qui sont acrophobes. Une thérapie comportementale permet de vaincre l'acrophobie.
Ce trouble du comportement est souvent un traumatisme oublié qui ressort lors d’une situation banale et déclenchent une crise d’angoisse avec comme conséquence une augmentation cardiaque, un dégagement de sueur abondante ou bien l'apparition de problème respiratoire.
L'origine de la peur du vide :
La patiente a dû donc être confrontée à une situation dangereuse lié à la hauteur durant sa jeunesse ou son enfance. Cette expérience pénible laissera une empreinte.
Le mécanisme est alors enclenché : la personne acrophobe doit être attentive à tout signe avant-coureur de malaise. Il interprétera un battement de cœur un peu rapide après la montée d'un escalier comme la preuve qu'elle va s'évanouir, s'affolera et amplifiera ainsi ces signes physiques.
Comment guérir de ce trouble du comportement ?
Généralement le patient guérit en se confrontant au problème. Souvent les personnes qui souffrent de cette pathologie évitent de se confronter à une situation qui déclenchera cette peur. Cet évitement apporte un soulagement immédiat, mais il alimente également l'angoisse et ne résout donc rien.
C'est au contraire la confrontation au problème qui peut venir à bout de l'acrophobie. L'une des méthodes possibles est l'exposition progressive, lors d'une thérapie comportementale et cognitive (TCC).
Pendant la séance chez un Psy
Il commence par demander au patient de penser à la situation qui lui fait peur et de décrire ses émotions. Il l'aide à les gérer par des techniques de relaxation jusqu'à ce qu'il ne soit plus angoissé. Puis, le patient passe à l'étape suivante où il doit s'approcher progressivement d'une fenêtre. À chaque étape, on fait un arrêt et on recommence en le questionner et en l'aider à se calmer. Ainsi de suite jusqu'à ce que la situation initiale ne lui pose plus problème. En une vingtaine de séances (deux par mois), la phobie est en général guérie.
