L'enfant ou le bébé roi :
Dans une société en perpétuelle développement où la réussite et l’accomplissement de soi sont le maître mot, les enfants bénéficient aujourd'hui d'une écoute, d'une attention particulière et surtout d'un confort matériel incroyables. Mais quels prix doivent payer les parents pour un tel royaume ? Nous allons tenté d'expliquer ce culte de l’enfant à travers des témoignages et explications de spécialiste. Ces enfants roi evoluent dans un environnement matériel où il ne manque de rien, mais à l'inverse ils subissent une pression extrêmement forte de la part de ses parents.
L'enfant doit accomplir les rêves de ces parents :
Les enfants Roi sont un prolongement narcissique des parents, explique un psychanalyste. Ils sont dépositaires de leurs attentes et de leurs propres espoirs insatisfaits. Cet enfant devra donc non seulement être à l'image de ses parents, mais surtout, accomplir les rêves et désir que les parents n'ont pas pu réaliser.
Ce phénomène s'appuie sur des exemples concrets comme vu soit à la télévision, dans les magazines.... Le mot d'ordre dans tout ça, c'est satisfaire les désirs des parents, Donc gare à celui ou celle qui faille son objectif.
La notion du désir d'enfant
Avec l'arrivée des moyens contraceptifs, la grossesse est programmée au moment le plus propice : en respectant un écart d'âge idéal entre frères et sœurs ou le plan de carrière des parents...
Attendu comme jamais, l'enfant concentre ainsi toutes les attentes parentales, ce qui accentue obligle les parents à prendre ses responsabilités et donc se sentir coupable en cas d'echec.
Cette crainte de l'echec peut être expliqué par la crainte des familles en l'avenir. C'est pourquoi, il faut donner à chaque enfant les moyens nécéssaires pour assurer sa survie dans une société de plus en plus individualiste.
La famille, un refuge affectif
Dans une société de performance et de l'individualisme, la famille devient un univers intime, comme refuge face au monde extérieur.
Cet attachement est aussi très rassurant pour les parents puisqu'il se greffe sur une dépendance nécessaire du bébé envers ses géniteurs : le nouveau-né a besoin d'eux pour vivre.
Les parents peuvent ainsi se délecter sans modération de cet amour, car il ne peut être remis en cause. C'est une façon pour eux de se protéger et de compenser l'agressivité et l'individualisme extérieurs par une stabilité affective au foyer.
Quel avenir pour ces enfants ?
La recherche d'une sécurité affective sans faille a un revers de la médaille : la dépendance. Si ce lien s'avère nécessaire du bébé envers ses parents, il le devient aussi des parents envers leur petit. Cette relation affective ne doit souffrir à leurs yeux d'aucune faiblesse possible.
Résultat : ils n'arrivent plus à élever leur progéniture avec autorité. Ou plutôt, l'autorité qui existait dans les années cinquante, où les enfants n'avaient pas le droit à la parole, s'est transformée aujourd'hui en terrain de négociation. La relation d'autorité parentale s'établit sur le compromis : "Sois gentil avec papa, range ta chambre. Et tu pourras aller au foot samedi ! " Les parents adoptent un caractère d'enfant et les enfants apprennent à raisonner comme des adultes. La frontière entre les générations disparaît.