La Parité entre l'homme et la femme, que deviennent-elle ?
Grossesse, embauche, salaires, les femmes sont toujours victime de discrimination, comment les aider à se défendre au quotidien afin de concilier vie professionnelle et vie privée, trouvez un début de réponse sur cette articles.
SALAIRES : Les écarts en matière de salaire entre les deux sexes ne sont toujours pas régler. D'après les derniers enquête, les hommes affichent toujours des salaires supérieurs de 20% en moyenne à ceux des femmes. Et chez les cadres, le décalage est encore plus marqué. Mais une loi relative à l'égalité salariale (loi n° 2006-340 du 23 mars 2006) vient enfin d'être votée ! Elle prévoit de supprimer avant 2010 les écarts de salaires entre les deux sexes, par le biais de négociations, notamment au niveau des entreprises. Elle vise aussi à favoriser l'accès des femmes à la formation professionnelle et à l'apprentissage.
EMBAUCHE : Si le choix d'un salarié est laissé à la libre appréciation de l'employeur, celui-ci doit néanmoins respecter certaines règles lors du recrutement. Il est ainsi interdit de mentionner le sexe ou la situation de famille du candidat recherché dans une offre d'emploi.
Cette dernière doit être rédigée de façon à faire apparaître clairement qu'elle s'adresse indifféremment aux hommes et aux femmes, avec par exemple la mention « Cherche employé(e) ». Sinon, il s'agit d'une discrimination sanctionnée par le code pénal.
De même, l'employeur ne peut pas prendre en considération l'état de grossesse d'une femme pour refuser de l'embaucher. Le code du travail prévoit toutefois que certains emplois peuvent être réservés à l'un ou l'autre sexe : il en est ainsi des travaux dangereux interdits aux femmes (au fond des mines ou des carrières, par exemple...).
GROSSESSE ET TRAVAIL : La loi protège les femmes salariées et enceintes, qui bénéficient de garanties et de droits pendant l'exécution de leur contrat de travail : autorisations d'absence pour les examens médicaux, conditions de travail aménagées, protection contre le licenciement... Elles disposent aussi de 16 semaines de congé maternité (26 semaines pour les mères de trois enfants ou plus). Elles peuvent reprendre le travail plus tôt. Mais, pour pouvoir bénéficier des indemnités journalières, elles doivent prendre un congé d'au moins huit semaines.
N.B : Pour les femmes qui travaillent ou collabore avec le mari dans des secteurs comme l'artisanant ou une profession libérale. La loi les considère désormais comme de véritables conjoints collaborateurs. À la clé, une couverture sociale et la possibilité pour la femme de se constituer des droits par une affiliation au régime d'assurance vieillesse. Et, en cas de maternité, le droit de versement d'une allocation de repos maternel. Pour bénéficier de cette mesure, elles doivent se faire enregistrer comme conjoint collaborateur auprès de l'organisme chargé de l'immatriculation de la société de leur mari.
RETRAITE : Les salariées qui ont élevé trois enfants au moins ont droit à une majoration de 10 % du montant de leur retraite. De plus, pour le calcul de la retraite, chaque année d'éducation d'un enfant apporte un trimestre de cotisation supplémentaire, dans la limite de huit par enfants.