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Un nouveau traitement contre l'hépatite B :

L'hépatite B est due à un virus qui provoque des lésions inflammatoires du foie. La contamination se fait surtout par voie sexuelle. À côté de la prévention par vaccination, un nouveau médicament, plus efficace, est disponible pour traiter cette maladie cent fois plus contagieuse que le sida.

En France, 300 000 personnes en seraient atteintes, et plus de 1 300 en meurent chaque année. Mais elle est largement méconnue, donc sous diagnostiquée, et de ce fait sous-traitée. Seules 60 000 personnes se savent en effet contaminées, le virus de l'hépatite B pouvant évoluer pendant une dizaine d'années sans se faire remarquer. « Dans la majorité des cas, souligne un chef du service d'hépato-gastro-entérologie à l'hôpital Pitié-Salpêtrière, à Paris, aucun signe de la maladie ne permet d'alerter le porteur de virus, alors que celui-ci attaque le foie. »

Un virus très contagieux

Ce virus se transmet aussi par voie sanguine. Il est très contagieux parce qu'il peut rester actif hors de l'organisme pendant sept jours. Si l'on côtoie une per­sonne infectée, on peut ainsi être contaminé dans des situations aussi banales que l'échange d'un coupe-ongles ou d'un rasoir! C'est pourquoi les personnes à risque ont intérêt à subir un dépistage. Sont d'abord concernés les utilisateurs de drogues injectables, ceux qui ont eu des partenaires multiples ou ceux qui ont des antécédents de maladie sexuellement transmissible. Il faut aussi ajouter à cette liste : les nourrissons nés de mères infectées, la transmission du virus se faisant lors de l'accouchement ou dans les mois suivants ; les personnes ayant subi une transfusion sanguine.

Les personnes souffrant d'insuffisance rénale OU de cancer; les personnes qui choisissent de se faire tatouer ou de se faire poser un piercing; les détenus d'établissements pénitentiaires, les personnes en contact régulier avec un malade frappé d'une infection chronique d'hépatite B ; les familles qui ont adopté un enfant originaire d'une région où sévit fortement le virus (Asie du Sud-est, Afrique subsaharienne).

Quels sont les symptômes :

40 % des personnes ayant contracté le virus subissent un épisode aigu de la maladie mar­qué par une grande fatigue, une jaunisse, une perte d'appétit et des nausées. Huit personnes sur dix guérissent spontanément. Mais pour les autres, ainsi que pour 5 à 10 % des malades qui ne présentent aucun symptôme, l'hépatite devient chronique, avec des degrés variables de gravité. On estime que 30 % des porteurs chroniques du virus développeront une cirrhose et 5 % un cancer du foie.

Y a-t-il des traitements contre l’hépatite B

Deux catégories de médicaments permettent d'éviter ces compli­cations en diminuant la quantité de virus de l'hépatite B dans le sang. Malheureusement leur action est limitée. Il s'agit :

Des interférons, dont l'efficacité est correcte mais l'action assez lente. Des antiviraux, la lamivudine, qui peut perdre de son efficacité avec le temps car des souches du virus deviennent peu à peu résistantes, et l'adéfovir, qui peut être toxique pour le rein. À leur côté, un nouveau médicament antiviral (antecavir) est désormais disponible. Il permet de faire baisser la quantité de virus et de mieux protéger le foie, sans entraîner de résistances au traitement (au moins sur deux ans) ni d'effets secondaires indé­sirables. Il permet de vivre quasi normalement avec la ma­ladie.

Un vaccin très efficace

Le plus sûr moyen d'éviter la contamination reste la vaccination. Aujourd'hui, après la publication de plusieurs études sur la sécurité du vaccin, sans rejeter l'hypothèse d'une relation rare avec l'apparition éventuelle d'une sclérose en plaques, les autorités de santé estiment que le risque d'effets secondaires graves est faible par rapport au bénéfice attendu.
La vaccination reste donc recommandée. Il faut la pratiquer avant l'âge de 13 ans, en privilégiant celle des nourrissons dès l'âge de 2 mois, sauf chez ceux dont la mère est contaminée par le virus et qui doivent être vaccinés à la naissance. Le 1er vaccin ne nécessite pas de rappel. Dans le cas particulier des personnes ayant un parent (père, mère, frère, sœur) atteint d'une sclérose en plaques, le bénéfice el le risque de la vaccination doivent être pesés, au cas par cas, par le médecin traitant.

 

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