Séropositivité, virus sida, comment réagir ?
Etre séropositif signifie que l’on a été contaminé par le virus de la maladie et que l’organisme a fabriqué des anticorps contre ce virus. Le diagnostic annoncé, le choc est souvent violen malgré les explications du médecin. Il faut donc être soutenu par un psychologue et par les proches pour éviter les idéés noires comme la mort.
L’épreuve est donc très difficile à digérer. Il est donc important que les personnes séropositives soient bien suivies. Cette surveillance concerne d’abord le système de défense immunitaire qui est attaqué par le virus VIH (virus de l’immunodéficience humaine). L’organisme étant plus vulnérable aux microbes, il existe un risque plus important de développer des infections dites opportunistes comme une atteinte pulmonaire.
Après la découverte de la séropositivité, le médecin qui vous suit vous dirigera vers un spécialiste pour un bilan biologique complet. Cet examen permettra de connaître l’état de vos défenses immunitaires, en particulier le nombre de lymphocytes CD4.
Le reste de l’examen biologique permet d’évaluer l’état de santé général de votre organisme et de rechercher d’éventuelles contaminations comme les hépatites B et C. Enfin une radiographie des poumons est aussi effectuée pour suivre l’état de vos bronchites.
Après les examens, les femmes doivent avoir un examen gynécologique tous les ans, avec un frottis pour détecter et traiter le plus tôt possible un éventuel cancer du col de l’utérus. Dans tous les cas, si le taux de lymphocytes CD4 est suffisamment élevé (supérieur à 350/mm cubes), la surveillance se limite à une prise de sang tous les trois à six mois.
En revanche, si le taux de CD4 est faible, des médicaments sont prescrits pour empêcher la multiplication du virus.
Des médicaments peuvent être associés pour pallier des éventuels effets secondaires. De plus, votre médecin peut vous prescrire des antibiotiques pour prévenir et lutter contre les infections liées au virus. Ces traitements antiviraux peuvent avoir des effets secondaires notamment au niveau de la silhouette (augmentation de la graisse du ventre, amaigrissement des bras, jambes et visage). Le traitement n’est pas forcément à prendre à vie. Sous certaines conditions (remonter du taux de CD4), des pauses peuvent être proposées par le médecin.
Toute personne atteinte du virus doit être à l’écoute de son organisme. Une gêne respiratoire, une fièvre, une toux doivent faire suspecter une atteinte pulmonaire. Un trouble de la parole, une difficulté à bouger un bras, une jambe, une perte de sensibilité peuvent annoncer une infection d’ordre neurologique. Il faut donc consulter rapidement. Lors de ces consultations, le médecin vérifie l’efficacité des médicaments et leur bonne tolérance.