Aide médicale à la procréation au secours de la stérilité :

L'infertilité pose énormément de problème dans la vie d'une couple. Cette stérilité peut être prise en charge par l'AMP (Aide médicale à la procréation. De plus, faire l'amour souvent augmente les chances de tomber enceinte car les cycles sont directement proportionnelles au nombre de rapport sexuels mais décroit avec l'âge.

L'infertilité touche environ 15% des couples.
Les problèmes peuvent venir autant chez l'homme que chez la femme. Quand l'infertilité incombe à l'homme, elle peut altérer son estime de soi et son image de mâle. Or ce malaise n'est pas toujours compris par la conjointe. A l'inverse, si l'infertilité vient de la femme, celle-ci est abattue car elle estime qu’elle ne tient pas son rôle de procréatrice.

Dans tous les cas, il faut penser à consulter à deux un gynécologue. Lors du rendez-vous chez le gynécologue, les antécédents familiaux sont examinés, et des examens standards sont prescrits comme les courbes de températures sur trois cycles, radio de l'utérus et des trompes, spermogramme (analyse du sperme). Un bilan hormonal peut être prescrit. Si l'homme est à l'origine de l'infertilité, il est nécessaire de faire un andrologue. Après tous ces examens, les médecins déterminent les causes de la stérilité.

La procréation médicalement assistée (PMA) regroupe l’ensemble des procédés permettant d’obtenir une grossesse à partir de la manipulation des gamètes.

L’insémination artificielle peut s’effectuer :
Avec le sperme du conjoint si, pour une raison ou une autre, il n’atteint pas spontanément l’utérus de la partenaire.
Avec le sperme d’un donneur si le conjoint est stérile.
On procède de deux façons
En déposant le sperme au niveau de la glaire du col utérin dans les quarante-huit heures qui précèdent l’ovulation ; ou, dans les mêmes délais, en introduisant directement dans la cavité utérine des spermatozoïdes préalablement préparés en laboratoire.

La fécondation in vitro (FIV)
Le FIV consiste à reproduire en laboratoire la fécondation et les premières étapes du développement embryonnaire, puis à transférer dans l’utérus le ou les embryons ainsi obtenus. Le taux de succès de cette technique est de 20 à 30% environ, au prix parfois de plusieurs tentatives.
Les risques éventuels sont l’obtention d’une grossesse multiple, la survenue d’une fausse couche. L’âge limite à une FIV en France est fixé à 40 ans.

L’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ISCSI)
Pour des raisons encore inconnues, il est nécessaire que l’ovule pour être fécondé par un spermatozoïde, soit entouré par de très nombreux spermatozoïdes. Autrement dit, une insuffisante sévère du nombre de spermatozoïdes a longtemps constitué une cause quasi définitive de stérilité, à laquelle même la FIV ne pouvait rien, jusqu’au jour où on a pu forcer un spermatozoïde à pénétrer à l’intérieur d’un ovule. Cette méthode a une efficacité de 30%.