Obésité et prise de poids : 4 techniques pour en perdre !
Lorsqu’une personne est obèse et qu’il n’arrive pas à perdre du poids en pratiquant les régimes traditionnels. Son médecin traitant peut alors lui préscrire cette dernière solution : opération chirurgicale.
Dans ce domaine, il existe plusieurs techniques. Chaque technique est choisie en fonction du profil de la personne, des risques éventuels mais surtout du nombre de poids à perdre.
Ces techniques nécessitent tout de même quelques sacrifices
Mise en place d’un régime alimentaire avant l’opération
Hygiène de vie obligatoire : pas d’alcool, ni de tabac et mise en place de séance de sport.
Après l’opération, les patients sont obligés de consulter un psychologue pendant au moins deux ans pour apprendre à accepter ce nouveau corps
Les personnes qui peuvent pratiquer ce type d’opération sont donc restreintes. Parmi les critères que l’on étudie à part la volonté de perdre du poids, il y a l’âge (18 à 60 ans), l’IMC (> à 40° ou + de 35 et souffrant de complications).
Un bilan complet s’impose : Mais avant de se décider, il est essentiel de bien s’informer pour mettre toutes les chances de son côté. La haute autorité de santé (HAS) vient de faire paraitre de nouvelles recommandations.
Elle détaille l’organisation de la prise en charge du premier rendez-vous avec le médecin au suivi après l’intervention, ainsi que les complications possibles. Elle rappelle enfin que l’opération, à elle seule, ne permet pas de stabiliser durablement son poids, et qu’il faut aussi modifier en profondeur ses habitudes de vie.
Quelles sont les techniques les plus utilisées ?
La première technique utilisée pour opérer les patients obèses est la pause d’anneau gastrique.
L’intervention se pratique sous cœlioscopie et dure en moyenne 30 minutes. Elle consiste à placer un anneau en silicone autour de l’estomac afin de réduire son diamètre et diminuer ainsi la quantité d’aliments absorbée.
Les avantages de cette technique sont nombreux : opération courte et réversible, perte de poids rapide
Les inconvénients à noter sont l’apparition de vomissement en cas de blocage d’aliment dans l’estomac
La deuxième technique est le Bypass gastrique. L’opération consiste à fermer la poche gastrique pour empêche que la nourriture arrive directement dans l’estomac. Ensuite, on ouvre un autre passage beaucoup plus étroit en joignant la poche gastrique à l’estomac par le rajout d’une portion d’intestin grêle. Cette opération dure plus longtemps (2h) et des complications peuvent subvenir à tout moment.
L’avantage de cette technique est qu’elle très efficace et le résultat se maintient sur le long terme. Cependant, tout écart alimentaire peut entraîner des vomissements et des carences en vitamine peuvent apparaître.
Troisième technique, la sleeve gastrectomie : Elle consiste à transformer l’estomac en une sorte de tube par le biais d’un long agrafage sur toute sa hauteur. L’objectif est de supprimer une partie des cellules gastriques qui sécrètent la ghréline, une hormone stimulant l’appétit. Effectuée sous cœlioscopie, cette opération complexe dure 2h et se révèle assez douloureuse.
Avantage : on n’a pas l’impression de se priver car l’amaigrissement est mécanique. Il n’y a pas d’implantation de corps étranger pouvant migrer.
L’opération est irréversible et s’adresse à des patients très motivés. La ligne d’agrafage peut se distendre, voire se déchirer obligeant à ré intervenir mais cela dans moins de 1% des cas.
La quatrième technique est la pose d’un ballon gastrique dans l’estomac. Il ne s'agit pas d'une opération mais d'une technique qui permet d'avaler une pilule qui se transforme ensuite en petit ballon et coupe la fain.
Appelé Obalon, cette technique est développé par une compagnie californienne. La pose d'Obalon ne nécessite pas d'endoscopie ni d'anesthésie générale contrairement aux autres ballons gastriques proposés dans la prise en charge de l'obésité.
L'obalon s'adresse aux personnes obèses ou en surpoids à partir d'un indice de mase corporelle de 27. Un bilan biologique, nutritionel et psychiologique est nécessaire. C'est une solution très intéressante pour les personnes qui ne souhaitent pas se faire opérer.
Des contre-indications sont possible notamment les personnes qui souffrent d'affection des voies gastro-intestinales, des troubles psychiatriques, de diabète de type 1, des allergies d'origine porcine. Des complications peut surgir notamment des crampes d'estomac, des douleurs abdominales, des nausées etc.
En France, un ballon coûte en moyenne 600 euros et n'est pas remboursé par la sécurité sociale. Les frais de procédures pour toute l'opération peut coûter jusqu'à 2000 euros, c'est donc un lourd investissement.
Obalon est avalé avec un verre d'eau. Il attaché à un cathéter donc l'extremité reste à l'exterieur. L'équipe verifie son emplacement grâce une radiographie. On le garde en moyenne six mois. Il donne une sensation de satiété permettant de suivre plus facilement les recommandations du nutritionniste............. Article actualisé le 7/06/2014