Le metier d'ambulancier !
L'ambulancier est d'abord un auxiliaire sanitaire capable de transporter malades et accidentés dans les meilleures conditions. En cas d'urgence, il doit aussi pouvoir assurer les premiers soins.
De jour comme de nuit, sept jours sur sept, en urgence ou sur rendez- vous, les transports sanitaires prennent en charge les malades, les personnes accidentées, âgées ou handicapées afin de permettre leur transfert à l'hôpital, dans une maison de retraite ou d'un lieu de soins à un autre.
Sécuriser le malade et son transport :
Les conducteurs ambulanciers sont responsables de la sécurit é et du confort des personnes qu'ils transportent. Ils doivent transmettre les informations dont ils disposent, concernant l' état du malade, au personnel soignant. Les conditions de travail sont parfois difficiles et exigent une très bonne résistance physique et nerveuse. Un véhicule sanitaire ne peut rouler qu'avec un ambulancier titulaire du certificat de capacité d'ambulancier (CCA), qui permet de passer le concours de la fonction publique hospitalière et donne accès à ces emplois.
Ce certificat s'obtient après une formation de deux à quatre mois, que l'on peut suivre à son rythme, à plein-temps, en cours du soir, ou à temps partiel. Avoir 18 ans, un niveau de 3e, le permis de conduire B, validé pour la conduite d'ambulance, sont également nécessaires. Le conducteur ambulancier peut être assisté d'un brancardier titulaire du permis B depuis au moins deux ans et de l'AFPS.
Le rôle de l'ambulancier :
L'ambulancier effectue le transport des blessés et des malades au moyen d'un véhicule spécialement adapté. Transporteur spécialisé et auxiliaire sanitaire, il est proche de son patient : il l'aide à se rendre jusqu'à la voiture, au besoin en le transportant de son lit à un brancard et du brancard à la voiture. Le conducteur-ambulancier est capable de surveiller l'état du malade ou du blessé en utilisant au besoin des appareils d'assistance médicale.
En plus de sa fonction de conduite, il assure la tenue des divers documents administratifs (hospitaliers, Sécurité sociale...) et la perception de la recette. Il doit avoir une bonne connaissance des principaux itinéraires à emprunter. Dans une ambulance, sur les deux ambulanciers présents, l'un d'entre eux doit être obligatoirement titulaire du certificat de capacité d'ambulancier (CCA). Si le conducteur n'est titulaire ni du certificat de capacité d'ambulancier ni du brevet de secourisme, il est second membre de l'équipage ; il ne peut jamais être seul. L'ambulancier peut être appelé à conduire des véhicules type fourgon s'il possède les permis C ou D.
Ambulanciers 1er ou 2ème degré :
Il existe deux niveaux d'ambulanciers définis par la convention collective des transports sanitaires :
Emploi référence A, ambulancier 1er degré : titulaire depuis au moins deux ans du permis B validé pour la conduite d'ambulances. Il est le second membre de l'équipage d'un véhicule. Il possède, en outre, le brevet national de secourisme (BNS) ou l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS).
Emploi référence B, ambulancier 2e degré : il est titulaire du certificat de capacité d'ambulancier (CCA). Il est obligatoirement présent dans l'équipage d'une ambulance.
Les conditions d'accès au centre de formation :
Pour être admis dans un centre de préparation au CCA, il faut être titulaire du permis de conduire B depuis plus de 2 ans. Il doit être assorti de la mention ambulance. Cette mention est délivrée, après contrôle médical, par la commission des permis de conduire de chaque préfecture. Il faut aussi réussir un examen d'entrée.
Un certificat médical constatant l'absence d'affections ou de handicaps incompatibles avec l'exercice de la profession d'ambulancier, attestant des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la tuberculose et l'hépatite B et apportant la preuve de la vaccination BCG depuis moins de trois mois est exigé. Le dossier doit être déposé auprès du centre de formation.
La formation au CCA est payante. Les prix avoisinent les 1 500 €. Les frais sont généralement pris en charge au titre de la formation continue ou dans le cadre des mesures pour les demandeurs d'emploi. L'accès aux centres de formation s'effectue sur examen. Le nombre de candidats admis dans chaque centre de formation est fixé par un quota. La durée de la formation est d'environ de 6 mois à temps complet ou en cours du soir. L'examen final porte sur les cinq modules d'enseignement. L'enseignement pratique est validé selon l'assiduité, le comportement, les connaissances et le sens des responsabilités du candidat. Trois essais sont possibles.