Cadre licencié, demander un outplacement à son employeur

Dans cette période de morosité économique, il est très difficile après un licenciement de retrouver facilement un emploi.
Pour éviter de se retrouver trop longtemps au chômage, vous pouvez lors de votre licenciement demander à votre employeur une aide d’outplacement.
En France, moins de 5% de cadres bénéficie de cette aide à la réinsertion. Pourtant, elle est très précieuse car elle permet de réduire la période de chômage 4 à 5 mois si le salarié est suivi par un bon outplaceur

Comment convaincre votre ex employeur ?

L’outplacement est une aide à l’insertion qui coûte très cher à l’employeur. Il faut compter en moyenne entre 15 et 20% de son salaire annuel brut.
Les tarifs peuvent donc osciller entre 10 et 30 000 euros pour suivi d’un cadre sans limitation de temps.

Pour convaincre votre employeur de débourser une telle somme, il faut jouer sur 4 leviers.
Montrer l’intérêt de ce type dispositif pour l’image de l’employeur et de l’entreprise
Jouer sur le côté financier (dispositif non fiscalisé)
Jouer sur le côté juridique et notamment sur les conventions de reclassement des salariés licenciés
Enfin, susciter l’empathie de l’employeur

En revanche, il faut éviter la confrontation car elle ne mènera à rien. Si le cadre est vexé de son licenciement, il faut mieux attendre deux à trois mois avant de négocier son outplacement

Quel profil est le plus concerné ?
Il s’agit en général d’un cadre d’une cinquante d’année qui exerce un métier dans une activité très bouché en terme d’embauche.

Comment choisir le bon outplaceur ?

En général, un outplaceur est rattaché à un cabinet spécialisé sur ce domaine. Un bon cabinet d’outplacement doit avoir un bon réseau personnel et professionnel qui lui permet de dégoter les emplois cachés dans les entreprises.
En général, le cabinet exerce ce type d’activité depuis au moins 10 ans et possède une solide expérience dans le reclassement des salariés (chiffre et témoignage à l’appui).
Il doit avoir au sein de sa structure les bons outils d’aide au retour à l’emploi : atelier CV, lettre de motivation, suivi de recherche d’emploi, atelier création d’entreprise etc.

L’implantation géographique compte énormément, il faut mieux choisir un cabinet qui est proche de votre domicile afin de faciliter les échanges et les suivis.
Enfin, l’appartenance à un syndicat comme Syntec évolution professionnelle est un gage de confiance et de qualité...................Article écrit le 30/12/2013