Comment réussir la reprise d'une entreprise en difficulté ?
La crise met en cession d’activité des centaines d’entreprise autrefois rentables. Pour sauver quelques une d’entre eux, des entrepreneurs tentent l’aventure de la reprise. Cependant, cette exercice nécessite d’avoir une bonne expérience dans le monde de l’entreprenariat et de bien s’entourer de conseiller et d’expert comptable afin de limiter les risques itinérantes dans ce domaine d’activité.
Quels sont les avantages d’une reprise d’entreprise en difficulté ?
Un repreneur s’intéresse à une entreprise que lorsqu’il pense qui peut la redresser rapidement afin d’en tirer profit.
Parmis les points qui regardent en premier, on peut noter tous les avantages fiscaux et salariaux que le cédant et l’Etat est prêt à faire pour éviter le licenciement des salariés :
Prix d’acquisition
Abandon de créance
Franchise fiscal et sociales
Accessibilité du crédit
Etc.
Ces points conditionnent généralement la décision de l’entrepreneur de reprendre ou pas l’entreprise.
Pas de reprise, s’il n’y a pas de crédit ?
En général, une entreprise est en cessation d’activité si elle manque de trésorerie pour payer ses salariés, ses fournisseurs ou investir
S’il y a une réduction d’activité notamment lié à la conjoncture économique ou à une perte de marché
Si la rentabilité d’un chantier ou d’un produit n’est pas au rendez-vous (cout de développement supérieur aux prévisions, retard de livraison…)
Enfin si le management est mis en cause.
De toute façon, pour relancer l’entreprise, le repreneur a besoin de partenaires financiers qui acceptent de se lancer dans l’aventure. Or une entreprise en difficulté a toujours une mauvaise image du côté des financiers, il faut donc que celui-ci soit très convaincant pour retrouver la confiance des assureurs et des établissements de crédit.
Sur quoi se base le repreneur pour convaincre les banquiers ?
Un repreneur qui souhaite racheter une société en difficulté se base deux, trois critères importantes pour bâtir son dossier de reprise.
Le premier critère est le prix de rachat de la société : En général, le cédant fixe un prix toujours plus élevé que ce que vaut réellement l’entreprise. De plus, il a rarement conscience des besoins financiers que le repreneur devra mettre sur la table pour faire repartir l’entreprise.
C’est pourquoi, il est important d’acheter à bon prix l’entreprise en faisant jouer votre position dominante.
Le recours à un conseiller (cabinet de conseil de transmission d'entreprise ) extérieur est souvent déterminant car il évaluera de façon objective la situation réelle de l’entreprise.
Le deuxième point important est l’état de finance de l’entreprise : En général, l’entreprise manque de fond pour faire face à ses charges quotidiennes. Il faut donc que le repreneur ait la meilleure information possible sur la trésorerie actuelle, les soldes comptables, les soldes bancaires, sur les stocks disponibles et les litiges en cours avec les différents acteurs de l’entreprise.
Le troisième point est l’état des matériels et le besoin en investissement pour relancer l’activité (recherche, développement, prospection…)
Comment relancer l’entreprise ?
Pour relancer l’activité, il faut souvent réorganiser l’outil productif de la société.
Mise en place de nouvelle méthode de production
Discussion avec les salariés sur l’avenir de l’entreprise
Négociation avec les fournisseurs et les établissements financiers
Négociation avec l’administration sur les avantages fiscaux et sociaux.
Etc.
En parallèle, les cadres de l’entreprise doivent pouvoir établir une feuille de route qui fixe des objectifs en moyen et long terme en tenant compte évidemment de la concurrence, de la conjoncture économique et des perspectives de développement.
Dans ces recommandations, on doit aussi pouvoir trouver les efforts que l’entreprise doit faire pour pérenniser l’activité (réduction d’effective, baisse de salaire, prise de participation des salariés, baisse des coûts de production…).