Immobilier, la déduction fiscale des intérêts d'emprunts, c'est fini ?
La mesure voulue par Nicolas Sarkozy permettait une réduction ou un crédit d'impôt aux acquéreurs d'une résidence principale. Cette mesure pouvait permettre au proprietaire emprunteur d'économiser entre 800 et 1400 euros par an, soit environ 40% des intérêts d'emprunt la première année et 20% les quatres années qui suivent.
Cette mesure permettait donc d'aider les accédants à la propriété, en leur permettant de déduire de leurs impôts les intérêts de l'emprunt contracté. Elle s'appliquait à tout monde.
Cette mesure profitait à tous les futurs propriétaires et à ceux ayant un emprunt en cours, qu'ils soient primo-accédante (personnes qui achètent pour la première fais un logement) ou non.
Par contre, les personnes ayant contracté un prêt récemment, qui remboursent essentiellement des intérêts et pas encore de capital y était plus avantagés.
Pour les prêts plus anciens, lorsque la quasi-totalité des intérêts a déjà été remboursée, la mesure devenait peu intéressante.
La suppression de cette niche fiscale rentre dans la politique de diminution des déficits publics de l'Etat.
Cette déduction ficale coûtait plus de 3 milliards à l'Etat et ses effets n'étaient pas trop tangibles. Elle est remplacée par une autre dispositive moins coûteux qui est le prêt à taux zéro renforcé. Le nouveau dispositf rentre en vigueur debut 2011.
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