Quelle est la meilleure position pour un accouchement ?

La position la plus couramment utilisée pour accoucher un bébé est celle du dos. Mais ce n'est pas la seule position possible. Pour essayer d'autres positions, il faut en parler avec l'équipe médicale. Ils peuvent vous conseiller et vous guider lors de l'accouchement.

La position gynécologique
Allongée sur une table de travail en position dorsale, les jambes relevées et les pieds dans des étriers, cette position dite gynécologique est la plus répandue en France. C'est ainsi qu'accouchent 67% des femmes dans notre pays, répond un gynécologue obstétricien. C'est la position qui nous permet de mieux voir le périnée, de mieux dégager la tête du bébé quand il arrive, et d'agir plus facilement quand les forceps ou les ventouses sont nécessaires.

Cependant, cette position n'est pas toujours facile. En effet, quand la femme est allongée, son bassin est bloqué. Or pour que le bébé puisse sortir, le sacrum doit pouvoir reculer. La position demi-assise est alors la plus préjudiciable, car la future maman est complètement appuyée sur son sacrum. Mieux vaut donc être vraiment allongée et avoir une marge de mouvement.

Accoucher sur le côté ou à genoux
D'autres positions sont possibles si la future maman s'est bien préparée. Un seul mot d'ordre, la patiente doit se sentir bien dans la position qu'elle choisit afin d'attenuer les douleurs, repond une sage-femme.

Certaines positions sont plus courantes que d'autres.

Accoucher dans la baignoire

Accoucher "à l'anglaise", c'est-à-dire sur le côté, ce qui peut favoriser l'expulsion. Dans ce cas, mieux vaut alors choisir le côté gauche. La veine cave inférieure (qui ramène le sang au cœur) se trouve du côté droit, et subit déjà la pression de l'utérus. Ensuite, tout dépend de l'entente avec l'équipe médicale et de la préférence de la sage-femme aussi.

En général, lorsqu'une femme a le choix d'accoucher, elles choisissent la position genoux ou à quatre pattes. Une autre position intéressante pour elle est celle dite "du prieur", c'est-à-dire à genoux, la tête au sol, et les fesses en l'air. Ces positions peuvent résoudre certains problèmes mais elles ne sont pas toujours pratique pour les sages-femmes.

Pendant le travail
A l'hôpital, la future maman est d'abord installée dans une chambre ou une salle de prétravail : elle peut en général marcher, prendre une douche (ce qui est un bon moyen de faire passer les contractions). « Pendant le travail, elle peut se déplacer, changer de position », affirme un gynécologue. Un petit balancement peut aider la progression et apporter un soulagement. Lors de l'expulsion, la femme pourrait changer de position, à condition que la sage-femme s'adapte. Et si cette dernière préfère la position gynécologique, cela peut se faire juste au dernier moment (surtout si la femme est couchée sur le côté), quand le bébé est déjà bien visible à la vulve.