Qu'est ce que l'écho-doppler, à quoi ça sert ?
L’écho-doppler est un examen qui permet à tous patients qui présentent des risques cardiovasculaires de vérifier l’état d’obstruction et les anomalies des veines et des artères. On peut aussi le pratiquer en cas de phlébite. Alors comment se passe l’examen, est ce douloureux et combien temps ça dure ?
A chaque membre du corps, son examen
Cet examen peut être préscrit pour vérifier les veines et les artères du cou, de l’abdomen, des jambes.
Au niveau du cou, cela permet de visualiser d’éventuel rétrécissement artériel des plaques d’athérome qui sont à l’origine d’accidents cérébraux.
Au niveau de la jambe, l’examen est pratiqué en cas d’insuffisance veineuse ou phlébite.
N.B : L’écho-doppler est recommandé pour toute personne qui présente des risques cardiovasculaires : taux de cholestérol élevé, diabète, tabagisme, hypertension artérielle.
Comment se passe l’examen ?
La veille de l’examen, il n’y a rien de spécial à faire sauf pour les échos doppler qui concernent l’abdomen. Pour cet examen, il faut suivre un petit régime alimentaire sans laits, ni viandes, ni féculents afin d’éviter les résidus dans le ventre.
Le jour j, Le patient est amené en salle, accompagné d’un angiologue ou de phlébologue. Allongé sur le dos, les vaisseaux sont sculptés à l’aide d’ultrason combiné avec une sonde sonore.
Pour les parties basses (jambes, cuisse…), la sonde part d’en haut et descend en suivant le trajet des vaisseaux. En ce qui concerne, les examens liés à une insuffisance veineuse, l’examen se poursuit debout.
Combien de temps ça dure ?
L’examen dure en moyenne 30 minutes. En fait, tout dépend de votre poids et de la facilité à poursuivre les veines et les artères. L’examen n’est pas douloureux, mais on peut ressentir des picotements lors du passage de la sonde. En cas d’embonpoint, il est parfois nécessaire d’appuyer un peu plus la sonde sur la partie concernée, c'est que l'on peut ressentir une douleur. Les résultats sont connus rapidement et un rapport est délivré au patient.
