L’herpès génital, comment réagir ?

L’herpès génital est une infection qui se transmet sexuellement. Bien que cette maladie ne soit pas souvent évoquée, elle touche environ 2 millions de français. Il est donc important de savoir quel type de traitement il faut appliquer en cas d’herpès, mais aussi et surtout quelles sont les précautions à prendre.

L’herpès se transmet lors des rapports sexuels ou au contact intime entre les peaux, par exemple avec son conjoint (lésions sur les cuisses, les fesses…). Mais cette maladie peut aussi être due à des contacts bucco-génitaux avec le virus herpétique labial. Une autocontamination sur un autre endroit du corps après un grattage peut être possible, mais ce cas là est très rare.

Une personne qui est contaminée moins de six fois par an, n’est contagieuse qu’au moment des contacts directs pendant les poussées. Si par contre cette personne est contaminée plus de six fois, elle est potentiellement contagieuse en permanence.

Cette maladie commence à se manifester par une sensation de brûlure, mais aussi des picotements, et des démangeaisons. Bien évidemment tout cela dans les parties génitales. Un peu plus tard, voire quelques heures ou quelques jours, on constate l’apparition de vésicules, ensuite arrivent des érosions qui vont se cicatriser en formant des croûtes.

Une fois que ce virus est dans l’organisme, ce dernier migre le long des nerfs et se réfugie à vie dans un ganglion nerveux au bas de la colonne vertébrale. Certains facteurs (comme par exemple la fièvre, les règles, le soleil, la fatigue, le stress ou encore les rapports sexuels) réactivent le virus qui refait le trajet inverse et provoque des lésions dans la même région.

Il est conseillé d’en parler avec son partenaire, car une personne peut être contagieuse sans le savoir. Mais aussi cela permet de mieux vivre cette affection qui est dans la plupart des cas handicapante et culpabilisante.

Pour soigner le problème de l’herpès génital, il existe un traitement antiviral buccal, ce qui diminue l’intensité de la crise et accélère la cicatrisation. En cas d’herpès récidivant, vous aurez une prescription médicale, pour un traitement de fond, avec des plantes immunostimulantes ou alors avec des préparations à base d’huiles essentielles de melisse, thym, menthe poivrée et sarriette.

Pour les femmes enceintes, si ces dernières ont des antécédents herpétiques, cela peut contaminer le bébé par exemple : en salle de travail (pendant un poussée d’herpès), ou encore au moment d’une primo infection durant le dernier mois de grossesse, ou bien alors lors une excrétion virale asymptomatique. Dans ce cas là, le médecin pourra proposer à la femme enceinte un traitement antiviral à partir de la 36ème semaine de grossesse jusqu’à l’accouchement.