Cloud computing, mode d'emploi !

L’informatique en nuage (cloud computing) présente différentes perspectives aux entreprises qui souhaitent externaliser un ensemble d’application : Progiciel, traitement et stockage de donnée, webmail etc.

Cette externalisation permet le plus souvent de réduire les coûts d’infrastructure et de maintenance des applications tout en améliorant la collaboration et la productivité. En effet, le cloud permet d’accéder facilement à toutes ses applications via un simple navigateur internet car celles-ci sont stockées dans des datacenters dont on ignore la localisation. Aujourd’hui, de nombreuses entreprises informatiques font appel à ce type de service.

Cloud computing, comment ça marche ?
Le cloud computing consiste à transférer des opérations informatiques sur des serveurs distants qui vont faire le travail à la place. Par exemple, au lieu qu’un particulier ou une entreprise stocke ses données sur son ordinateur, il les stocke sur un serveur en ligne. On peut aussi imaginer qu’une entreprise externalise son logiciel de gestion client, de paie etc.
Une fois les données envoyées, le cloud les repartit sur un immense ensemble de serveurs. Ces serveurs fonctionnement en total synergie. Seul, le gestionnaire du matériel connaît l’endroit exact où sont stockées les données.

Quelle la différence entre Cloud privé et Cloud public ?
Les Cloud privés sont des serveurs dédiés aux applications d’entreprises (messageries, infrastructure bureautique, logiciel de gestion de la relation client, paie, progiciel de gestion intégré, visioconférence etc.). Ces services informatiques peuvent être accessibles soit via leur réseau intranet.

Les Clouds publics sont des serveurs mise à la disposition d’utilisateur lambda (gmail, hotmail etc.) et d’entreprise du monde entier. Les clouds publics sont en fait des gros data centers qui peuvent prendre la taille d’un immeuble ou de plusieurs terrains de foot. Ces grosses machines sont donc stockées dans des gros immeubles protégés avec un système d’alimentation autonome et un système de refroidissement. Ces data center consomment pas mal d’énergie (plus de 5Mwatts pour certains). L’unité de compte n’est plus en armoire de serveurs mais en conteneur.

Les techniciens n’interviennent donc pas sur un serveur en particulier, mais changent le plus souvent un module (conteneur) si le nombre de passe dépasse un certain seuil. Ces data centers utilise massivement la virtualisation de donnée. Cela permet ainsi d’optimiser leur fonctionnement par exemple en mobilisant facilement des ressources dès qu’un client en a besoin.

Quels sont les différents services proposés par les clouds computing ?
On distingue trois types de services cloud selon leur usage :

SaaS (Software as a Service): Location de logiciels ou de fonctions spécifiques
Le SaaS est le service le plus couramment demandé. Il consiste à proposé du traitement de donnée en ligne sous la forme d’un service. L’utilisation n’achète donc pas de logiciel avec licence, mais paie le logiciel en fonction de son utilisation. Il peut s’agir d’un logiciel de CRM, de messagerie etc.
Par exemple :
Pour une application Gestion de la relation client, les éditeurs qui sont sur le marché sont entre autres : Salesforces, Microsoft, Oracle, SugarCRM. Pour ce service en ligne, vous paierez environ 50 euros par mois et par utilisateur.

PaaS (Plateforme as a Service): Location d’environnement de développement
Le PassS s’adresse plutôt aux développeurs et aux programmeurs qui souhaitent développer et tester des logiciels en ligne et cela à grande échelle. Ces offres professionnelles permettent à des petites entreprises d’accéder à des puissances de calcul très élevées.

IaaS (Infrastructure as a Service): Location de serveurs de stockage
Ce service permet à des professionnels ou à des utilisateurs de louer des espaces de stockage en ligne pour sauvegarder leur donnée sous la forme d’hébergement de machine virtuelle. Cela permet de réduire considérablement les coûts de stockage offline et ainsi se débarrasser de certains ordinateurs ou serveurs.

Le Cloud computing et les enjeux liés à la sécurité de donnée
Qu’en t-il de la confidentialité et de la sécurité des données fournies ? Beaucoup d’entreprise et de personne hésitent encore a confié leur donnée à des fournisseurs de Cloud de peur de se voir voler ou confisquer leurs données.
La première inquiétude vient souvent de la localisation géographique des données et du cadre légal qui s’applique. En effet, selon que vos données soient stockées en Europe ou aux Etats-Unis, vous ne bénéficierez pas de la même protection juridique. Aux États-Unis par exemple, les lois en matière de protection de donnée sont beaucoup plus légères qu’en Europe. Avant d’externaliser, il faut donc se procurer le maximum d’informations sur les sites web des fournisseurs. Et puis, il faut savoir que tout se passe en ligne, même la signature du contrat qu’il faut minutieusement analyser pour éviter tout piège possible.

La deuxième inquiétude la plus évoquées la sécurité de ce type de technologie. Selon les avis d’expert, l’exposition des données confidentielles ainsi que la perte d’informations sensibles seraient la première préoccupation des personnes concernées.
Heureusement, un certains nombre de normes ont été mises en place (normes Iso 27000, SAS 70 type I/II …).

De plus, en réalité, il faut reconnaître que le Cloud s’avère être plus sûr que de nombreux systèmes informatiques, la sécurité et la maintenance étant œuvre vitale chargée à des spécialistes.
Cependant pour se prémunir contre tout problème, il faut que le contrat que vous signerez avec votre fournisseur de cloud prévoie une clause de réversibilité de donnée.
Cela permet de garder les données de l’entreprise dans un format standard pour avoir la possibilité de changer de logiciel ou de prestataire.