Une portée de 5 à 1 000 m
Moins agressive, une autre technique s'appuie sur des répéteurs, qui autorisent les mobiles à passer un appel d'urgence, mais interdisent tout appel entrant.
D'autres systèmes, enfin, bloquent la communication entre un téléphone et le relais de l'opérateur grâce à l'émission d'un signal parasite, quel que soit le sens de la communication, mais seulement après avoir détecté un appel. Les maisons d'arrêt de Rouen et de la Santé, à Paris, sont équipées de tels systèmes.
Commercialisés de 150 euros (produits non homologués) à plus de 1 500 euros, les boîtiers disponibles sur le marché brouillent les normes GSM, CDAM, TDMA, PCS, mais aussi l'UMTS et le Wi-Fi. La portée de ces appareils varie en fonction de leur puissance, soit de cinq mètres à plus de 1000 mètres (en général pour des applications militaires)
Trois techniques pour perturber les communications
1 - La pollution des ondes
La zone est couverte par un brouilleur de type pollueur. Toute forme de communication depuis un téléphone mobile est impossible. En général, avec ce type d'appareil, on ne peut pas s'assurer que le brouillage ne déborde pas à l'extérieur du périmètre concerné.
2 - Le brouillage avec gestion des appels d'urgence
Le brouilleur est doté d'un répéteur, qui reconnaît que l'appel passé est destiné aux services d'urgence. Cet appel est autorisé, mais pas les autres, qu'ils soient entrants ou sortants. Les autres signaux radio (Dect, Wi-Fi, etc.) ne sont pas brouillés.
3 - Le brouillage après détection d'appel
Le brouilleur se déclenche uniquement lorsqu'il détecte un appel en cours (entrant ou sortant) non autorisé dans la zone qu'il couvre. Il envoie alors un signal de type BCCH (canal d'information entre la cellule opérateur et le mobile) afin que la station de base coupe la communication. Les autres signaux radio ne sont pas brouillés.