Vérandas, quels matériaux choisir ?

Endroit de bien-être, la véranda bénéficie d'une vue imprenable sur le jardin. Réussir son intégration, c'est d'abord choisir le matériau dont sera faite sa structure. Le prix d'une véranda varie de façon importante en fonction des options choisies et des dimensions. Par exemple, un modèle en aluminiun coûte 700 à 1300 euros par mètre carré et 700 à 800 m² pour le PVC.

Bien profiter de son jardin : Pour ne pas être déçu, mieux vaut étudier sa fonction (jardin d'hiver, espace de lecture...) et son emplacement. Si vous souhaitez une vraie pièce à vivre, été comme hiver, un chauffage s'avère nécessaire par extension du chauffage central. Si la pièce est bien isolée, un chauffage au sol peut être aussi une solution.

Le style ? Il dépend pour partie du choix du matériau, notamment des profilés.

L'aluminium reste le plus utilisé (95 %). Solide, quasi inusable, son rapport poids-résistance le rend idéal pour les grandes vérandas. Fin et léger, il permet d'oser des constructions originales. Son entretien est simple (à l'eau savonneuse). Il est disponible dans tous les coloris par thermolaquage et s'accorde facilement aux teintes des portes et volets de la maison.

De quoi jouer la carte du régionalisme... De plus, en bord de mer, un traitement Marine assure sa résistance aux attaques du sel et du sable. Mais il a un point faible : sa mauvaise isolation. Pour éviter de geler en hiver ou de perdre la chaleur d'une véranda chauffée, la pose de profilés à rupture de pont thermique est indispensable.

Le bois convient bien aux maisons de style traditionnel. Il offre de grandes qualités d'isolation thermique comme phonique. Ses épais montants sont souvent complétés par des ouvertures en aluminium ou, pour plus d'authenticité et de luminosité, mixtes : extérieur en alu, intérieur en bois.

Les essences de bois doivent être imputrescibles, peu dilatées par la chaleur, comme le Red Cedar. Le chêne nécessite d'abord un pré-traitement, puis un entretien régulier et, tous les 2 ou 3 ans, un lasurage afin de l'imperméabiliser.

L'acier, c'est retrouver le charme des anciennes verrières : structure fine, aérienne, avec de la lumière. Indémodable, il s'adapte particulièrement bien aux vieilles demeures et leur permet de conserver, voire d'augmenter leur cachet. Il se façonne aisément.

Sa faiblesse : sa sensibilité à la corrosion. Les traitements préventifs en usine ainsi que l'usage des peintures thermolaquées limitent ces inconvénients. L'acier donne l'occasion de réaliser des ouvrages personnalisés et délicatement travaillés, mais il reste le plus coûteux des matériaux.

Le PVC est par excellence le matériau le moins cher. Il est avant tout destiné aux petites vérandas. Pour les grandes surfaces, il doit s'appuyer sur une ossature en aluminium ou en acier rendant sa structure assez massive, ce qui en augmente considérablement le coût. Ses avantages : de bonnes qualités d'isolation, qui sont l'assurance de réaliser des économies d'énergie et de réduire les phénomènes de condensation. Toutefois, même s'il résiste bien à la corrosion, le PVC vieillit parfois mal et peut difficilement être rénové.