La récupération de l�eau de pluie, comment �a marche ?

Arroser le jardin, laver la voiture et même alimenter les chasses d’eau : au lieu d’utiliser l’eau potable des robinets, pensez à mettre en place un système de récupération d’eau pour faire des économies et faire un geste pour l’environnement.

Avec les problèmes de sécheresse que connaît de temps en temps la France et les autres pays européens comme l’Espagne ; de plus en plus de particuliers se mettent à récupérer de l’eau de pluie pour leur consommation quotidienne.

Cette technique vielle de 200 ans voir plus, avait disparu par la mise la mise du réseau public d’eau potable et de son assainissement en France.

Aujourd’hui, des entreprises spécialisées vendent des kits performants adaptés à tous les besoins des usagers :

Simple arrosage du jardin, alimentation des toilettes, machine à laver, cuisine… A chaque besoin, un système différent

La surface de récolte (en général, la toiture), la cuve de stockage (enterrée ou pas), le poste de pompage et les systèmes de filtration et de distribution constituent les éléments principaux d’une installation de récupération de l’eau de pluie.

Les prix varient beaucoup selon le type d’installation et de sa complexité. En France le kit le plus demandé, qui permet d’alimenter l’arrosage du jardin, les toilettes et la machine à laver, coûte environ 5500 euros, pose comprise. L’amortissement de l’installation se fait en général sur dix voire quinze ans.

L’entretien du système : Feuilles mortes, pollen, fientes d’oiseaux peuvent encombrer les gouttières et risquer de surcharger les filtres. Le plus simple est de prendre l’habitude de les nettoyer deux fois par an (automne et hiver). Pour le nettoyage de la citerne, demandez conseil à votre installateur. En effet, ces détails post installation peuvent se négocier avec lui au moment de l’établissement du devis.

N.B : Si l’eau de récupération est utilisée dans la maison, notamment dans la salle de bain, il faut s’assurer que la toiture ne contient pas de matériaux nocifs comme l’amiante, le fibrociment, l’asphalte ou le bac acier. Les tuiles et les ardoises ne présentent aucune contre-indication. Dans tous les cas, renseignez vous bien auprès de plusieurs professionnel avant de s’engager sur une installation de ce type.