La sodomie est-elle une perversion au niveau du couple ?

Souvent tabou, la sodomie progresse comme le montre la dernière enquête de l’Inserm
24% des femmes en 1992
37 % des femmes en 2007, déclarent l’avoir pratiquée au moins une fois

Accusé de tous les mots : perversité, domination, humiliation… la sodomie était autrefois considérée comme un acte infâme.

Pur blocage moral ? pas seulement. Si certaines femmes craignent d’avoir mal, d’autres s’arrêtent encore sur la question de l’hygiène. Cependant, on y pense forcément tôt ou tard, à la sodomie ; notamment parce que les hommes, eux, en rêvent souvent et le fait savoir à le partenaire.

D’après les psychiatres, il s’agirait d’ailleurs d’un fantasme essentiellement masculin, d’une volonté de prendre et de pénétrer totalement une femme, de découvrir les derniers interdits d’une femme ou de renouer avec l’expérience de la première fois.

Or la perversion est un acte sexuel cherchant le plaisir en dehors des relations dites « normales » avec un partenaire de sexe opposé.

La sodomie est donc un acte pervers, contre nature qui s’écarte de la norme morale. De nos jours, cet acte qui doit être assumé est de plus en plus banale, voire naturelle pour certaines personnes. Toujours minoritaire dans les couples, le fait n’est donc plus marginal. L’évolution des mœurs laisse penser qu’il n y a décidément pas à rougir de goûter ou de désirer la sodomie.

Pour les hommes, c’est un moment souvent excitant et pour certaines femmes, c’est le contraire. Dans un couple, il faut donc en parler afin de trouver un terrain d’attente. Bien sûr, le problème de la douleur peut se poser.

Mais si l’acte est bien fait, c'est-à-dire avec douceur et avec un lubrifiant, que l’on ne revient pas toute de suite à la zone vaginale, que les partenaires sont en bonne santé et que leur hygiène est impeccable, aucun problème.

Ces derniers blocages levés, quel plaisir à la clé. En effet, une femme peut éprouver un véritable orgasme par cette voie détournée. Il ne s’agit pas seulement de faire plaisir à l’homme ou de serrer les dents en attendant que ça se passe, mais de participer réellement à un jeu à deux.

Y-a que cette façon qu’on peut éprouver du plaisir pendant l’acte et assouvir les désirs sexuels de chacun. Par contre lorsqu’une femme ne veut pas pratiquer ce genre d’acte, il ne faut pas obliger. De son côté, elle ne doit pas voir honte, ni remord car chaque personne est libre de ces actes.