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Cancer du sein depister avec L'IRM ?

Chez les femmes "à risque", cet examen associé à la mammographie et à l'échographie, rend le dépistage du cancer du sein plus performant.

Comment se passe la séance de depistage?

Pour réaliser l'examen, la patiente s'allonge sur le ventre dans une sorte de long tunnel que constitue la machine. Auparavant, un produit de contraste, le gadolinium, lui aura été administré par piqûre, pour visualiser l'éventuelle vascularisation déclenchée par les tumeurs du sein.

L'exploration dure environ de 30 à 45 minutes. Indolore, l'IRM (Imagerie par résonance magnétique) peut être répétée sans danger. Seule contre-indication : le port d'un pacemaker ou de tout corps étranger ferromagnétique. Trois fois plus cher que la mammographie, cet examen est remboursé par la Sécurité sociale. Attention ! les personnes clostophobes, enceinte... : signalez le à l'accueil.

Quels avantages sur la mammographie ?

L'IRM permet de détecter des anomalies invisibles à la mammographie, comme des minuscules tumeurs d'un à deux millimètres (contre cinq millimètres pour la mammographie). Un argument essentiel, car plus la tumeur est repérée tôt, plus les chances de guérison sont importantes. Mieux encore, dans certains types de tumeurs, l'IRM peut se montrer plus performante

À qui s'adresse cette technique ?

L'IRM a une telle sensibilité que lorsqu'elle est négative, elle permet d'exclure à 99 % la présence d'un cancer invasif du sein. Une qualité qui peut parfois être un défaut.

L'IRM détecte toute anomalie, même bénigne et, dans ce cas, elle peut inquiéter inutilement la patiente. Aussi, l'utilisation de cet examen reste ciblée à certains cas. D'abord, les femmes à haut risque (parce qu'elles ont eu plusieurs antécédents de cancers dans la famille, ou qu'elles ont "hérité" d'un gène familial anormal). Ensuite, en cas de découverte d'un cancer lobulaire, souvent multiple et bilatéral, car l'IRM permettra de dépister une éventuelle nouvelle tumeur.

Comment l'utiliser ?

L'IRM mammaire est faite après la mammographie dont elle complète et précise l'exploration. « C'est l'utilisation conjointe de ces différents moyens d'investigation qui permet de tendre vers une efficacité proche de 100 %, car chaque type d'examen détecte des lésions différentes », résume le Dr Jean-Pierre Hugentobler, cancérologue. « De plus en plus utile, l'IRM peut donc avoir une valeur décisionnelle et assurer ainsi une meilleure prise en charge », ajoute-t-il.
Pour preuve, une étude britannique a montré que la combinaison de la mammographie et de l'IRM permettait de dépister la quasi-totalité des cancers du sein chez les femmes à haut risque. Ce n'est pas pour autant qu'il faut négliger le dépistage par la palpation régulière des seins ni la mammographie à répéter régulièrement.

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