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Bien faire son deuil après la disparition d'un proche

Le deuil est toujours une période difficile, mais essentiel pour tout être humain. Depuis l’antiquité, les êtres humains ont toujours eu recours à des rituels précis pour canaliser leur chagrin et reconnaître de façon commune la perte d’un membre de la famille.

Dans la plupart des cultures, le mourant est souvent honoré jusqu’au bout et son corps fait l’objet d’une préparation qui permettent la visite de tous ses proches avant d’aller dans sa dernière demeure.

Face à la difficulté de ces deux séparations, les rituels permettent de transcender la mort.
Un survol des différentes pratiques funéraires planétaires permet de reconnaître de nombreux invariants qui justifient l’interprétation du deuil suivante : si le groupe familial est démuni à la suite de la perte d’un de ses membres, un temps de reconstitution est admis et une limite est fixée dans le temps : c’est ce qu’on appelle le travail de deuil indispensable à l’acceptation de la souffrance.

L’expression du travail du deuil a été introduite par S. Freud en 1915. K.
Abraham en en 1912 et Freud en 1916 ont démontré l’analogie du deuil avec la mélancolie. Si le deuil lié à la perte d’un être dans la réalité, le travail de deuil se fait en plusieurs temps :

Phase d’idéalisation de l’être, souvent accompagnée de culpabilité
Perte d’intérêt pour le monde extérieur sauf pour ce qui touche la personne disparue
Enfin, phase de détachement progressif de la libido à l’égard de l’être qui permet le retour vers de nouveaux investissements.
Ce travail de deuil est normal et permet de se détacher progressivement de sa souffrance.

En matière de deuil, il en existe plusieurs types
Le deuil normal qui se représente les trois phases qu’on a cité plus haut
Le deuil compliqué qui se caractérise par un blocage du travail avec prolongation de la phase dépressive
Le deuil pathologique qui débouche sur la maladie mentale. Ses critères sont un retard dans l’apparition de l’affliction puis une prolongation de son évolution au-delà de deux ans et une menace réelle sur la santé psychique (deuil obsessionnel, négation de la perte…)

Avec la montée de l’individualisme, l’absence de communauté sociale ou religieuse, la perte des traditions, la mort se psychologise. Le travail de deuil est de plus en plus négligé. Ce qui entraîne des complications dues à l’absence d’acceptation de la perte. Ce déni cause souvent des troubles psychologiques.
Autre facteur aggravant, les circonstances du deuil : Perte catastrophique, situation de guerre ou de mort collective.
Aujourd’hui, il existe des associations avec des groupes de paroles endeuillés, des soutiens psychologiques qui peuvent aider les personnes endeuillées à passer ce cap difficile.

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