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 Les solutions légales de téléchargements de musique ?
En théorie,rien de plus facile que d'acheter de la musique sur Internet : il suffit de deux minutes pour chercher son morceau, de deux minutes supplémentaires pour le télécharger et le tour est joué. Mais est-ce vraiment aussi facile ? Les disquaires en ligne proposent-ils bien des solutions adaptées à nos attentes ? Les tarifs prennent-ils en compte l'absence de pochette et de livret? Depuis l'aventure e-Compil lancée en 2001 en France, l'offre de téléchargement légal a bien évolué, façonnée principalement par l'arrivée du mastodonte iTunes. Le magasin en ligne d'Apple, avec sa politique tarifaire à 0,99 euro le titre et 9,99 euros l'album, a fait décoller l'offre.
Cette innovation donne un coup de pouce au disque compact, sur le point d' être supplanté par les capacités de stockage du laser bleu (technologie blue-ray)
 La fidélité est de rigueur : Mais, formidable outil de promotion du baladeur maison - l'iPod en l'occurrence - plus que service marchand rentable, iTunes a également introduit un premier défi pour les utilisateurs : l'interopérabilité. Car les systèmes qui coexistent appar tiennent à trois catégories : iTunes Music Store, qui utilise le format AAC réservé au seul iPod; Sony Connect, qui par le biais de son logiciel SonicStage privilégie le format Atrac spécifique à sa famille de baladeurs ; et les autres plates-formes employant toutes le format WMA protégé de Microsoft, qui nécessite l'utilisation de Windows Media Player 9 ou 10.
En clair, il faut choisir son marchand et lui rester fidèle pour éviter les problèmes de compatibilité!
Et ce n'est pas tout, les vendeurs appliquent tous leur propre mode de consommation. Si vous pouvez écouter un CD-Audio sur tout type de matériel (chaîne hi-fi, baladeur autoradio), ce n'est pas touj ours le cas des fichiers audio téléchargés sur ces sites.
Tout y est en effet étroitement contrôlé : du nombre de copies vers d'autres ordinateurs ou baladeurs au nombre de gravures possibles et types de baladeurs utilisables... Autre problème, les catalogues mis à disposition. Même si le leader, iTunes Music Store, annonce trois millions de titres, trouver un morceau ancien, une perle oubliée, reste trop souvent un vœu pieux. Paradoxalement, il faut, pour bénéficier d'une large discothèque numérique, piocher dans tous les sites... avec tous les problèmes d'interopérabilité que cela représente.
Malgré tout, avec le temps, les catalogues se sont étoffés, doublant, voire triplant en l'espace d'un an leurs propositions. Mais il reste beaucoup à faire pour contenter tout le monde
Les 5 sites de téléchargement de musique séléctionnés
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Fnac Music : La visite du site Fnac Music sait donner envie de fouiner... et de télécharger. L'interface est à la fois claire, riche et aux entrées multiples. Et l'on sera épaulé par une aide sous forme de visite guidée. Efficace - hormis des problèmes de prise en compte des accents-, le moteur est par titre, album ou play-list
Notre avis : On aime La richesse des informations complémentaires sur les morceaux. On n'aime pas Les caractères accentués mal pris en charge par le moteur de recherche. |
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M6 music : Représentant du catalogue et des services OD2, M6 Music propose un site attrayant. Son interface, agréable sans être très claire, s'appuie sur les univers musicaux destinés avant tout à un public jeune. Mais la grande force du site est la présence de l'outil Media Bar d'OD2 permettant la gestion de play-lists, avec pré-écoute de 30 secondes des titres, l'écoute illimitée en direct par abonnement et bien sûr, l'achat.
Notre avis : On aime La solution d'écoute 1 illimitée en direct.. On n'aime pas L'achat uniquement au titre (et pas à l'album).
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ITunes music store : Le plus important catalogue de tous les disquaires en ligne s'assortit d'une très sérieuse limitation : le format AAC utilisé par iTunes Music Store ne s'adresse qu'aux possesseurs d'iPod. Il est toujours possible de graver vos achats sur un CD-Audio pour ensuite les réimporter dans un baladeur MP3 classique, mais la manœuvre est contraignante. Titre à 0,99 euros
Notre avis : On aime L'ergonomie d'iTunes 7, la richesse du catalogue, la présence de téléchargements gratuits chaque semaine.. On n'aime pas La difficulté à utiliser le service avec un autre baladeur que TiPod. |
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Virgine Mega : Incontournable disquaire, Virgin a su avec brio se créer une belle place dans la vente en ligne. Le mérite en revient à une interface claire et attrayante. Les moyens d'accès au catalogue sont triples, avec un moteur de recherche puissant, une navigation par genre et sous-genre et un «Explorer» permettant d'accéder à tous les titres en trois clics. Seuls regrets l'absence de forfais de type pack avec prix degressifs
Notre avis : On aime la clarté du site. On n'aime pas L'absence de formules forfaitaires permettant d'obtenir de meilleurs prix. |
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E-compil : le doyen français des sites légaux de téléchargement de musique a connu, après une reprise par Universal, une nouvelle naissance. Malgré cela, son catalogue reste l'un des moins bien fournis de notre sélection. L'interface, assez similaire à celles des concurrents, est simple, avec un moteur de recherche et la mise en avant des nouveautés et promotions sur la page principale. En revanche, la politique tarifaire avec des packs prépayés permettant de baisser le prix individuel des pistes, reste le principal attrait de ce disquaire en ligne |
Notre avis : On aime Les prix intéressants avec les albums à 6,99 euros, les packs avec et sans abonnement, les flux RSS thématiques pour être tenu au courant de l'actualité. On n'aime pas Le catalogue trop étriqué. A voir aussi des sites comme Starzik, Sonny connect...
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