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Donner un organe pour sauver une vie ?

En France, plus de 3000 vies sont sauvées chaque année, grâce aux dons d'organes. Mais on manque encore de donneurs. En 2007, 2400 personnes ont bénéficié d'une greffe de rein, près de 4 000 d'une greffe de cornée, 924 d'une greffe de foie, 313 ont reçu un cœur et 145 un poumon. Chaque année, ce sont des milliers de malades qui attendent un organe qui leur pemettra de commencer une nouvelle vie.

Ainsi, une greffe de rein permet à un insuffisant rénal de retrouver un mode de vie quasi normal et d'échapper à la dialyse, lourde de contraintes. Une greffe du foie est pratiquée dans certains cas de cirrhose post-hépatite virale ou de cirrhose alcoolique (après sevrage). Une transplantation cardiaque est indiquée quand le muscle cardiaque (myocarde) a perdu définitivement sa force de contraction. Les tissus et les organes destinés à la greffe sont prélevés soit sur des personnes en état de mort cérébrale, soit sur des donneurs vivants volontaires de tout âge et en bonne santé.

Faire un don dès son vivant : Les donneurs vivants sont limités au cercle familial proche, ainsi qu'au conjoint du receveur (à l'exception du don de moelle osseuse destinée à traiter certaines leucémies quand la chimiothérapie a échoué). L'opération, qui ne présente aucun risque pour le donneur, ne peut s'effectuer que s'il existe une compatibilité sanguine entre donneur et receveur.

On peut donner un rein (entre parents du premier degré), de la peau (prélevée lors d'une opération de chirurgie esthétique) ou des fragments osseux (au cours de la mise en place d'une prothèse de hanche). Le prélèvement de fragments de peau ou d'os ne requiert aucune préparation du donneur. En revanche, prélever de la moelle osseuse nécessite de l'hospitaliser pendant 48 heures, et de pratiquer une anesthésie générale d'une durée de deux heures.

Le don d'un rein exige une abnégation plus grande : après une série d'examens préalables, le donneur est hospitalisé durant 48 heures avant le prélèvement, puis trois à sept jours après, et doit prévoir un arrêt de travail d'environ un mois. Ces précautions prises, il ne risque pas grand-chose : son risque vital est du même ordre que celui qui est lié aux risques classiques de l'anesthésie. La loi française prévoit la prise en charge intégrale par l'hôpital des frais liés au prélèvement.

Une réelle pénurie de greffons : Donner de son vivant est une pratique peu répandue en France, sans doute parce que le cercle des donneurs autorisés par la loi est restreint. La situation est susceptible d'évoluer avec, comme le prévoit la loi de bio­éthique, l'élargissement des donneurs potentiels à la fratrie du malade, ainsi qu'aux oncles, tantes, cousins et grands-parents. Voilà pourquoi on a besoin de pouvoir prélever des orga­nes sur des personnes en état de mort cérébrale.

Cet état est défini par une activité cérébrale nulle, la bonne conservation des organes étant due à la vie végétative ou étant assurée par le maintien d'une circulation sanguine et d'une assistance respiratoire dans un service de réanimation. Dans ce cas, on peut prélever les organes et tissus suivants : cœur, rein, foie, poumons, pancréas, os et cartilage, cornée et peau.

Mais on se heurte souvent à la réticence des proches du défunt. Plus de 30 % des familles concernées s'opposent au prélèvement. Et les lourdeurs administratives en matière de don d'organes font perdre un temps précieux. Pour lever ces freins, il faudrait aussi réviser certaines idées reçues sur le don lui-même

Faire connaître sa volonté : En France, chacun est considéré comme donneur potentiel d'organes, donc présumé consentant pour un prélèvement effectué après sa mort, s'il n'a pas manifesté de son vivant une opposition au don. Si la question n'a jamais été évoquée, il est demandé à la famille de rapporter la position de la personne qui est en état de mort cérébrale.

Pour ou contre, chacun peut prendre position de son vivant. Si l'on est pour, il faut impérativement le signaler à sa famille et porter sur soi une carte de donneur. Celle-ci n'a pas de réelle valeur légale, mais elle témoigne de la volonté du donneur et permet au moment voulu d'établir un meilleur dialogue entre famille et médecin. On peut commander cette carte à l'Établissement français des greffes ou certifier sa position sur papier libre. Ceux qui sont contre le don d'organes doivent s'inscrire sur le registre national des refus. Celui-ci est toujours consulté par les médecins avant tout prélèvement. L''inscription est révocable à tout moment

 

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