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Tout savoir sur l'interruption volontaire de grossesse

Bien que les techniques médicales aient permis d’en minimiser les risques, l’avortement représente toujours un constat d’échec.
Il y a quelques années, les avortements étaient souvent clandestins. La répression pénale, due à la loi de 1920, ainsi que des sanctions draconiennes, ont imposé aux femmes une clandestinité dramatique.
Les moyens utilisés entraînaient souvent la morbidité et la mortalité, les antibiotiques et les moyens de réanimation actuels n’existant pas avant 1954.

Seuls existaient les avortements thérapeutiques légaux en milieu médical, mais cette éventualité était rarissime.
La loi Veil du 7 janvier 1975 a légalisé l’avortement sous le nom de "Interruption volontaire de grossesse" (IVG). Ce texte stipule que cette IVG doit être réalisée avant la 10eme semaine de grossesse et laisse la femme seule responsable de la décision.

Contenu de la loi, méthodes de contraception.
Le problème de l’avortement ne comporte aucune solution satisfaisante sur le plan législatif, la seule solution étant encore la prévention, et une extension des méthodes de contraception.

L’IVG est remboursé par la sécurité sociale, cependant la femme doit se plier à certaines formalités
- Visite chez le médecin l’informant des risques de l’intervention et remise d’un dossier guide exposant les droits et avantages afin de garder l’enfant
- Confirmation de la demande par écrit par la femme, une semaine après sa première démarche. L’intervention sera alors réalisée en milieu hospitalier, et moins de 10 semaines après la conception
L’IVG pour motifs thérapeutiques
Après la 10ème semaine de grossesse, l’IVG peut être possible qu’en cas de péril grave pour la mère,

Comment se réalise une IVG
Deux techniques principales sont utilisées :
- Association anti-progestérone et prostaglandine : cette méthode consiste à administrer une substance antiprogestérone le RU 486, associée à des prostaglandines ; ces deux substances inhibant l’action de la progestérone et provoquant de violentes contractions utérines et l’expulsion du fœtus.
- L’aspiration : cette intervention effectuée sous anesthésie générale de courte durée et peut être effectuée en ambulatoire
L’avortement chirurgical
Au-delà de la 10ème semaine, cet avortement sera réalisé en milieu chirurgical selon les procédés suivants :
- Curetage
- Injection intra-amniotique d’une solution salée hypertonique
- Césarienne corporéale

Risques de complication
Les rétentions dues à une aspiration insuffisante peuvent entraîner une hémorragie ou une infection. Les perforations utérines sont rarissimes mais graves, provoquant des délabrements importants et des lésions cervicales.
Enfin, les avortements peuvent favoriser des accouchements prématurés lors de grossesses ultérieures.
Le taux des accidents ci-dessus est faible (4,6 %) et peut diminuer grâce à une bonne codification de la technique. L’IVG actuelle réalise un incontestable progrès, l’anesthésie pose également de moins en moins de complications.

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