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Un kit developpement pour la vidéo numerique ?

On ne change pas une équipe qui gagne, dit l'adage. Avec Davinci, Texas Instruments compte bien le respecter. En 2001, le fabricant de puces américain a lancé avec succès le concept baptisé Omap, un kit de développement à la fois matériel et logiciel destiné aux fabricants de téléphones mobiles.


L'objectif est de leur offrir une base unique, constituée d'un circuit imprimé avec les puces nécessaires au traitement, qu'ils viennent personnaliser (affichage, musique, etc.) et placer dans une coque plastique à leur marque.

Nous allons vous dire tout sur ce produit innovante qui va donner un coup de pouce à l'essor de video numérique.

Un secteur en pleine explosion

Le fabricant récidive aujourd'hui avec un concept semblable, mais qui s'adresse cette fois aux marchés de la vidéo numérique. « Il s'agit d'offrir une plate forme la plus standard possible, programmable selon les besoins de l'utilisateur » , commente Rich Templeton, le PDG du groupe texan.

De plus, c'est le même ensemble de puces électroniques et de logiciels de base qui doit entrer dans la composition du produit final, depuis l'entrée de gamme jusqu'aux systèmes les plus complexes. La différence réside dans les couches de logiciels qui servent à la personnalisation de l'application. « Ce qui est proposé à l'intégrateur s' étend du système de base jusqu' à un environnement complet de développement » , explique Jean-François Fau, pr ésident pour l'Europe.

Mais là où Omap s'adresse à un marché vertical, celui des téléphones mobiles, Davinci vise beaucoup plus large. « Dans le premier cas, la cible est claire, précise Rich Templeton. Pour la vidéo, on ne sait pas exactement quels seront les produits de demain. » C'est pour cela que la partie « boîte à outils » logicielle a été particuli è rement soignée. Elle est composée d'un maximum de briques réutilisables (technologies d'encodage et de compression, par exemple), afin de viser très large. « La vidéo numérique couvre un marché beaucoup plus fragmenté que celui des télécommunications sans fil, estime Jean-François Fau.

De plus, il s'agit d'un secteur en pleine explosion, où les acteurs sont très nombreux. » C'est là une autre différence sensible avec le marché visé par Omap. En effet, la téléphonie mobile est composée aujourd'hui d'un nombre restreint d'acteurs, fabricants ou intégrateurs. Et les produits diffèrent relativement peu. Par contre, dans la vidéo, il en va tout autrement.

En 2008, le marché que nous visons devrait atteindre quelque 250 millions d'unités » , estime Jean-François Fau. Le risque pour Tl est certes calculé . La réussite d'Omap a été porteuse de leçons. Il n'en reste pas moins que le texan doit revoir ses équipes commerciales afin d' évangéliser un public beaucoup plus large que celui auquel il est habitué.

Les plus et le moins sur cette techonologie

Les plus : Un ensemble prêt à l'emploi, comprenant à la fois les puces électroniques de traitement et les logiciels de base pour spécifier l'application. Des logiciels de base fournis en standard, comme les formats Jpeg. Mpeg, MP3. etc. Les moins : Le risque majeur est de vouloir proposer une solution «à tout faire » , qui risque de rebuter ceux qui ont à résoudre des problèmes simples. Les utilisateurs devront se former à de nouvelles technologies logicielles. Cependant, Les marchés encore naissants de la vidéo numérique en sont encore pour une bonne part au stade artisanal quant à la conception des produits. L' é mergence d'un standard permettra de fédérer les applications.

 

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