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Connaitre le rhésus du futur bébé

Maman a un rhésus négatif. Pour déterminer celui de son bébé et savoir s'il existe un risque d'incompatibilité, un nouveau test vient d'être mis au point. Une simple prise de sang suffit.

Le Rhésus c'est quoi ? C'est à la fin des années trente que des chercheurs ont découvert le «facteur Rhésus», grâce à des expériences réalisées sur un singe asiatique, « Macacus rhésus». Une personne est dite Rhésus positif lorsque ses globules rouges portent une substance appelée « antigène D ».
Un test génétique pourrait rendre service à des milliers de femmes enceintes rhésus négatif. Mais, très délicat, il est encore peu pratiqué

Comprendre les enjeux du rhésus de l'enfant :

Les sangs maternel et fœtal sont séparés par le placenta. Mais lors d'une amniocentèse, d'une fausse couche, d'une hémorragie à l'accouchement ou d'une IVG, des globules rouges du fœtus peuvent passer dans la circulation maternelle. Si le bébé est Rh+ et la maman Rh-, le système immunitaire de la mère se met à produire des anticorps contre eux pour les éliminer. Problème : lors des grossesses suivantes, ces anticorps peuvent traverser le placenta. Ils envahissent le sang du nouveau bébé et détruisent ses globules rouges s’il est Rh+.

Ce qui le rassure

De nouveau enceinte, Alexandra est un peu MLJF stressée : elle est rhésus négatif (Rh-) et son com-pagnon est rhésus positif (Rh+). Comme 15 % des femmes Rh-, elle risque de mener cette fois une grossesse dite « incompatible » si ses enfants ont hérité du rhésus paternel. Ce qui peut entraîner une maladie hémolytique du nouveau-né, avec anémie sévère durant la grossesse et ictère grave (jaunisse).

En prévention, la maman reçoit systématiquement des immunoglobulines (anticorps anti-Rh+) au moins une fois au cours du troisième trimestre. Ainsi, on élimine les globules rouges Rh+ présents dans la circulation et on empêche donc la mère de s'immuniser contre eux. Grâce à ces injections, la maladie hémolytique est devenue très rare, ne touchant qu'un nouveau-né sur mille.

Prélever l'ADN du Foetus

Or, 30 % des enfants sont Rh-, comme leur maman, et ne courent aucun risque. Comment éviter des injections inutiles dans ce cas ? En déterminant le rhésus du fœtus. Jusqu'à présent, on ne le faisait pas, car il aurait fallu pratiquer une amniocentèse afin de prélever l'ADN sur les cellules du bébé. Un test génétique vient de voir le jour, pour lequel une simple prise de sang suffit. « De l'ADN fœtal est présent dans la circulation maternelle, explique Jean-Marc Costa, chercheur à l'Hôpital américain (Paris). Il est possible de l'analyser et de mettre en évidence le gène caractéristique du groupe Rh+. »

Traiter si nécessaire

Ainsi, dès la dixième semaine de grossesse, on peut rassurer toutes les femmes qui attendent un enfant Rh- et éviter une injection d'immunoglobulines inutile. En France, deux établissements ont développé ce type d'examen : le laboratoire de biologie moléculaire de l'Hôpital américain et le Centre national de référence en hémobiologie périnatale (hôpital Saint-Antoine), tous deux à Paris.

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