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Un interrupteur autonome en énergie...

Qui n'a jamais rêvé d'une télécommande sans pile ou d'un interrupteur que l'on peut déplacer à volonté sans avoir besoin de tirer un câble électrique à chaque fois? Enocean combine ces deux principes (absence de pile et télécommande par radiofréquences) sous la forme de modules prêts à l'emploi.
La «spin off » du géant Siemens, créée en 2001, arrive en France, au travers du distributeur Pyrecap, avec la deuxième génération de ses produits Easyfit, qui multiplie les sources d'énergie alternatives et ouvre ainsi le champ des applications potentielles.

Principe de base du produit

Le principe de base du module est composé de deux parties: l'alimentation et le transmetteur. Ce dernier est un banal émetteur radiofréquences à 868 méga-hertz. Il émet de courtes impulsions, une commande mais aussi un message indiquant son état. «La durée de la transmission est 10 fois moins grande que pour un système sans fil classique», se félicite Michael Gartz, le directeur commercial d'Enocean. Elle consomme aussi dix fois moins d'énergie, à peine 200 microwatts. Pour la première génération de modules, l'énergie nécessaire est générée par un simple bouton-poussoir, qui actionne un ressort et crée un courant dans une bobine. Le stockage se fait dans un condensateur électronique. La force exercée par un doigt suffit ainsi à donner l'énergie nécessaire au fonctionnement du transmetteur.
Les chercheurs de la société ont cherché d'autres sources d'énergie, en gardant la même philosophie. C'est ainsi qu'ils viennent de se tourner vers les cellules solaires. Elles permettent de concevoir des systèmes autonomes, sans intervention humaine

Fonctionnement de l'interrupteur

«La charge stockée dans le module permet de fonctionner trois jours dans l'obscurité », explique Michael Gartz. Ils travaillent sur des éléments qui utilisent l'effet Peltier, c'est-à-dire la transformation d'une différence de température en énergie électrique. Les premiers prototypes permettent d'alimenter le module avec un écart de seulement 5 °C. L'absence de pile et de batterie offre comme intérêt principal l'absence de maintenance. «Elles ne sont pas chères, explique Michael Gartz. Mais le coût de leur remplacement l'est.» Deuxième intérêt, l'emploi de la radiofréquence élimine la nécessité de poser des câbles. Avec une portée de 30 mètres à l'intérieur d'un site, les appareils contenant les modules s'adaptent facilement à des changements de configuration

Un champ d'applications plus large

Interrupteurs et télécommandes «intelligents» destinés aux immeubles ont été les premiers marchés visés. Il ne faut pas oublier que Siemens est le poids lourd européen de la gestion technique de bâtiments. Mais le champ d'applications s'avère beaucoup plus large. En couplant un module avec un capteur, la télémétrie devient accessible à moindre coût. Ainsi, un développement est en cours pour le contrôle de la pression des pneus chez un équipementier. Le système est alimenté par les mouvements de celle-ci et transmet les informations recueillies par radio.

Les avantages et inconvénients

Les plus : La faible consommation des modules élimine piles et batteries, donc les coûts de maintenance associés. La communication sans fil permet de créer des réseaux très flexibles et évite la pose de câbles.
Les moins : Le faible contenu en information des messages envoyés par les modules ne permet pas l'élaboration de systèmes complexes.
L'impact : Plus de 300 millions de nouveaux capteurs (détection incendie, contrôle de la température etc.) sont installés chaque année dans les usines ou les immeubles de bureaux. Ils ont besoin d'énergie soit sous forme de batteries, qu'il faut changer périodiquemeiv soit de câbles électriques, qu'il faut poser. L'élimination de ces deux coûteuses opérations permettrait de multiplier les réseaux de capteurs pour la sécurité, par exemple.

 

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