IDENTIFICATION. Grâce à leurs performances et à leur robustesse, les imageurs 2D remplacent peu à peu les lecteurs laser. Ils sont aussi une alternative à la RFID. Plus performants que les lecteurs laser et moins onéreux que la RFID, les imageurs bidimensionnels (2D) ne cessent de gagner du terrain sur le marché de l'identification automatique et de la collecte de données (IACD). « Dans leur dernière génération, nos imageurs 2D ont bénéficié de baisses de prix importantes et d'évolutions techniques déterminantes, telles que des optiques amplifiant mieux la lumière ou des nouveaux algorithmes qui aident à reconstituer des images floues », note Christian Girard, directeur général de Hand Held Products, un pionnier du secteur
Une meilleure résistance aux chocs
Toutefois, les imageurs 2D restent légèrement plus onéreux (prix public moyen 800 à 900 € ht) que les lecteurs laser. Mais leurs nombreux atouts séduisent toujours davantage. En premier lieu, ils sont les seuls à décoder la symboiogie 2D (Datamatrix, Maxicode) tout en étant compatibles avec les codes-barres linéaires. Comprenant jusqu'à 2 000 caractères, les codes 2D ne sont pas plus chers à imprimer que les codes-barres classiques. Ils autorisent aussi le marquage direct de pièces (aéronautique, monde médical, électronique...) par gravure ou micropercussion.
Deuxièmement, les imageurs ne contiennent aucune pièce mobile, et résistent donc mieux aux chocs, ce qui optimise leur coût de possession. Enfin, ils bénéficient d'une richesse fonctionnelle unique. En plus de la lecture de codes 1D ou 2D, ils effectuent de la reconnaissance optique de caractères, et savent surtout capturer des images. Or, dans ce domaine, fournisseurs et utilisateurs semblent loin d'avoir imaginé toutes les applications possibles
De la capture des données à la photographie ( Fonctionnement du système )
Capture de données
L'imageur bidimensionnel (2D) comprend un composant de lecture (appareil photo, optiques d'éclairage et optiques de \isée), des composants électroniques et des logiciels de décodage et de traitement d'images. D prend une photo numérique d'un code-barres ou d'un code 2D sans tenir compte de son orientation. L'appareil reconnaît automatiquement le symbole utilisé et lance le bon algorithme pour le décoder.
Reconnaissance des symbologies multiples
Seuls les imageurs 2D savent lire des symbologies 2D - méthodes de présentation de caractères - telles que Datamatrix, Maxicode, Code QR ou Aztec. Ils reconnaissent également le PDF417 (un code 2D empilé compatible laser) ou les codes linéaires (code 39, code 128 ou EAN). Enfin, certains lecteurs peuvent procéder à une reconnaissance optique des caractères des polices OCR-A et OCR-B, ou reconnaître de nombreux codes postaux
Capture d'images
La capacité des imageurs 2D à prendre des photos facilite la prise en charge d'un large éventail d'applications émergentes. Entre autres, une société de messagerie express pourra utiliser ses imageurs pour identifier les codes-barres de ses colis, puis capturer la signature de ses destinataires au moment de la livraison Autre exemple, la photographie d'un colis endommagé servira de preuve en cas de réclamation. Dans cette évolution, l'imageur 2D sera toutefois limité par une distance de lecture maximale de 60 à 90 centimètres.