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Prothèse du genou, une opération maîtrisée

En France, plus de 50 000 prothèses sont posées tous les ans. Cette intervention délicate est de plus en plus maîtrisée. Après l'opération, la patiente a généralement besoin de faire une rééducation adaptée pour pouvoir marcher correctement.

Changer l'articulation du genou par une prothèse pour les patientes a considérablement amélioré la qualité de vie de nombreux patients atteints d'arthrose avancée ou de maladies inflammatoires, comme la polyarthrite. Cette amélioration est due dans un premier temps au progrès des prothèses. En effet, celles-ci stimulent de mieux en mieux le mouvement normal du genou tout en respectant l'anatomie du patient. De plus, la durée de vie des prothèses atteint maintenant les vingt ans.

Cependant, la pose de la prothèse est toujours une opération délicate et compliquée comparée à une prothèse d'une hanche. En effet, l'opération doit être extrêmement précise, car elle concerne aussi bien l'os, le cartilage que les ligaments. Il faut savoir qu'une prothèse totale du genou qui n'est pas parfaitement posée peut entrainer des complications.

L'arthrose du genou touche 30% des plus de 60 ans et représente en France 90% des indications. Trois critères sont pris en compte pour décider de l'opération :
La gêne fonctionnelle importante pour marcher, monter des escaliers ou même rester assi, la destruction articulaire (le cartilage a disparu et a fini par être remplacé par un tissu fibreux), l'âge, qui doit être en générale supérieur à 60 ans.

La prévention est de mise car dans la majorité des cas, l'arthrose est globale et atteint les trois compartiments du genou. Le chirurgien pose alors une prothèse totale. Dans d'autres cas, il remplace un seul des trois compartiments du genou; on parle alors de prothèse unicompartimentale ou partielle. Les prothèses sont très sensibles au développement des microbes. Il est donc primordial de prévenir le risque d'infection dentaire, urinaire, pulmonaire, cutanée, même cachée, afin de la traiter avant l'opération.

L'hospitalisation dure environ une semaine. Un traitement antidouleur est systématiquement donné pendant 24 ou 48 heures. Après l'hospitalisation, s'ensuit la rééducation pour retrouver toute la motricité de son articulation. Cette phase peut durer environ un mois. Elle peut être suivie par une période de réadaptation fonctionnelle d'une durée deux mois. Normalement au bout de trois mois, le patient doit pouvoir marcher normalement sans gênes, ni douleurs. Les complications sont souvent rares (phlébite, mouvement instable), la plus grave étant l'infection, qui peut se produire même après.

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