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Apnées du sommeil, elles sont dangereuses ?

Plus de 3 millions de Français sont touchés par ce syndrome. Sous-diagnostiquée, l'apnée du sommeil n'est pas anodine. Pourtant, il existe un profil type et des solutions et traitements adaptés à chacune d'entre elles.

Qu'est-ce que l'Apnée du sommeil ?

Il s’agit de l’arrêt intermittent de la respiration pendant le sommeil. Chez la plupart des sujets atteints, les apnées peuvent durer 3 minutes (en moyenne entre 20 et 30 secondes) et se répéter plusieurs fois au cours d’une heure de sommeil. La plupart des malades ignorent, selon les pneumologues. Le ronflement accompagné d'arrêts respiratoires (les apnées) est un syndrome encore méconnu. Pourtant, il doit être pris au sérieux. Car ces apnées peuvent être à l'origine d'infarctus, d'hypertension ou même d'accident vasculaire cérébral...

Pour les personnes qui ronflent ? Le ronflement sans apnée ne mérite aucune inquiétude particulière d'un point de vue médical, assure un docteur spécialiste du sommeil. En revanche, quand un ronflement est accompagné de pauses respiratoires allant de dix secondes à une minute, suivies de reprises suffocatoires, extrêmement bruyantes, il y a lieu de consulter. Ces signes peuvent être accompagnés de sueurs nocturnes, d'agitation pendant le sommeil, besoin de se lever une à plusieurs fois par nuit pour aller uriner. Si vous avez l'habitude de prononcer la phrase « j'ai dormi comme une souche, pourtant je suis aussi fatigué que si j'avais passé une nuit blanche, soyez vigilant, c'est un signe d'alerte.

Quel profil ? Même si « toutes les personnes souffrant d'apnées ne présentent pas tous les signes qui suivent », le Dr Lemarchand établit un portrait-robot qui se caractériserait par :
• un homme ou une femme après la ménopause.
• qui est très fatigué.
• qui s'endort partout (devant la télé, au feu rouge...).
• qui est en surpoids (deux fois sur trois).
• qui a une hypertension artérielle (deux fois sur trois).
• qui souffre d'une rétrognathie (déformation de la mâchoire qui, de profil, paraît rejetée en arrière).
• qui souffre de problèmes de mémoire.
« qui est déprimé (une fois sur trois) et/ou anxieux.
• et qui est souvent impuissant (cause trop souvent négligée par les urologues et les sexologues).

Un traitement indispensable : Souffrir d'apnée du sommeil n'est pas juste grave, parce que l'on perturbe le sommeil de son conjoint. Ces périodes de non-respiration nocturnes provoquent des microréveils nuisant à la qualité du sommeil. Celui-ci est fragmenté et déstructuré, ce qui génère des perturbations de l'organisme. Outre ses conséquences dans la vie quotidienne par somnolence excessive, ce syndrome est responsable de deux fois plus d'hypertension artérielle, trois fois plus d'insuffisance cardiaque, quatre fois plus d'accidents vasculaires cérébraux, mais aussi de lésions cérébrales entraînant à long terme des démences. Les apnéiques développent aussi plus facilement des résistances à l'insuline pouvant conduire à terme à un diabète. De plus, lorsque le sommeil est altéré, la somnolence dans la journée entrave la vigilance, notamment au travail et au volant. Or, 30 à 35 % des accidents mortels sur la route sont dus à la somnolence.

Comment intervenir ?
Le traitement a différentes approches :
• Supprimer la prise d'alcool (même un verre de vin) ou de somnifères, qui aggravent les apnées. Cette mesure permet de diviser par deux leur nombre. La perte de poids est aussi indispensable.
• Éviter de dormir sur le dos. Car cette position peut provoquer des apnées chez certaines personnes.
• Rechercher ensuite s'il n'y a pas un obstacle anatomique (polype, déviation nasale, anomalie du voile du palais), mais cette cause reste exceptionnelle. «Malheureusement, on a eu tendance à pratiquer trop de gestes chirurgicaux sur les tissus de la gorge, du voile du palais ou des amygdales. Cette intervention, douloureuse et aux résultats discutables, peut générer des effets secondaires gênants comme des voix nasonnées ou des troubles de la déglutition.
• Pour les apnées plus sévères, le traitement de référence reste la ventilation nocturne en pression positive. Cela consiste à porter pendant la nuit un masque nasal relié à un générateur d'air. Dès les premières nuits, les patients ne font plus d'apnées.
• Pour les personnes ne supportant pas le masque ou pour les individus traités par le masque mais partant en voyage de courte durée, il est possible de recourir à des orthèses d'avancement de mâchoire mandibulaire. Il s'agit d'une gouttière dentaire amovible, qui ne se porte que la nuit, et permet de maintenir la mâchoire inférieure et la langue en avant.

 

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