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J'ai des hallucinations, c'est dû à quoi ?

Entendre des voix, voir des vaches qui flottent dans l'air, discuter avec un chat... Halluciner, c'est pénétrer dans un monde où la fiction dépasse la réalité. Par chance, le spectaculaire n'est pas toujours proportionnel au degré de gravité. Et là, c'est bien vrai !

L'origine des hallucinations
Les hallucinations sont d'origine neurologique ou psychiatrique. Il s'agit de perceptions qui mettent en jeu souvent les cinq sens (la vue, le toucher, l'ouïe, l'odorat...), mais on sait qu'elles ne sont pas réelles. Le phénomène est le plus souvent dû à une atteinte de l'aire cérébrale correspondant au sens concerné. Les causes de ces perceptions inhabituelles peuvent être diverses.
L'alcool et les drogues sont souvent les premiers causes, car ils perturbent le fonctionnement du système nerveux. Cependant, il existe des hallucination liées à un problème psychiatrique, la personne est persuadée de voir, d'entendre ou de sentir, ce qui n'existe pas en réalité. Bien qu'impressionnantes, certaines ne sont pas graves, tandis que d'autres requièrent une prise en charge médicale rapide.

D'autres causes sont à considérer.
Par exemple les migraines ophtalmique. Cette type d'hallucination entraîne une déformation de la vision notamment en position débout sur les objets courants. Mains qui se déforment, sensation de morcelement, vision déformé...

Les symptômes sont nombreux et sont dûs à une dilatation des vaisseaux dans l'aire cérébrale de la vision (rien à voir avec une tumeur). Avec 5 % des cas, c'est la migraine qui touche le plus les fillettes. « La crise est précédée ou accompagnée d'auras (sensations visuelles anormales) qui disparaissent sans séquelles ». précise le Dr Marc Schwob. En ce qui concerne les hallucinations liés à une maladie mentale, il s'agit en général à des problèmes liés en fonctionnement des neurotransmetteurs. Ces molécules jouent un role très important dans la transmission des informations entre deux cellules. Lorsqu'elles fonctionnent pas bien, elles entraînent des troubles, une baisse de vigilance... Le plus souvent, la prise d'antipsychotique permet de stabliser la maladie.

Trop d'alcool après une longue abstinence
« Je ne bois plus depuis sept ans, confesse Diane, mais un jour où j'allais mal et j'ai cédé. J'étais seule dans mon salon et j'ai vu la pièce bouger, les murs se déplaçaient pour me suivre comme s'ils étaient faits de pâte à modeler ; le canapé semblait dégouliner et s'aplatir comme dans le tableau « Les Montres molles » du peintre surréaliste Salvador Dali. Je ne sentais plus mon corps. C'était violent, j'étais happée dans un puits sans fond... Et je me suis réveillée à l'hôpital. » Si de telles visions sont possibles, c'est parce que l'étha-nol (alcool) absorbé agit sur le système nerveux central.

Résultat : les connexions neu-ronales sont incapables de se former normalement. Le traitement cérébral de l'information reçue est donc altéré, ce qui modifie les capacités de jugement et les états de conscience.
D'où les distorsions entre ce que l'on voit vraiment et les messages visuels envoyés au cerveau.

Le cerveau zappe d'autant plus aisément la réalité que l'alcool se lie à de nombreux récepteurs, tel celui de la sérotonine, neurotransmetteur chargé, entre autres, de piloter nos émotions et impliqué dans le contrôle des pulsions. Pascal, lui, souffre à la fois de troubles obsessionnels compulsifs (TOC), besoin irrépressible d'accomplir certains gestes, et de schizophrénie. Son problème ? Ses voix. « Avant mon traitement, elles ne me laissaient jamais en paix, se souvient-il. L'une d'entre elles commentait et jugeait mes gestes. Elle me culpabilisait, m'insultait parfois, disait qu'il arriverait malheur à mes parents. »

La drogue, un puissant hallucinogène :
Les drogues provoquent des hallucinations en agissant sur le système nerveux «À une époque, je prenais des comprimés d'ecstasy lors de fêtes et je me laissais porter par la musique, raconte Arnaud. Au début, je voyais des lucioles et des fleurs papillonner devant mes yeux. J'avais bu de l'alcool, il faisait très chaud... Je me suis assis dans un coin et peu à peu des fourmis ont piqué mes bras, sauf... qu'il n'y avait pas d'insectes à l'horizon. J'avais l'impression qu'elles grouillaient sous ma peau. Sans l'intervention de mes copains, j'aurais pu me gratter jusqu'au sang. »
L'ecstasy ou MDMA est une drogue de synthèse qui s'apparente au LSD. Elle provoque une libération massive de sérotonine et de dopamine dans le cerveau, à l'origine d'un état de surexcitation et de visions. Le mode d'action des autres drogues (cannabis, cocaïne, héroïne...) est différent et, là aussi, les hallucinations se produisent presque toujours lors de « mauvais trip » (réaction négative due à une situation anxiogène).

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